Auteur : Raymond SAINT-JEAN.
Tome 7 - Colonne 1708
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Titre de l'article : INDULGENCE.
Début de l'article :
— La vertu d'indulgence n'est guère étudiée pour elle-même. D'où la nécessité de la distinguer de ses voisines, afin d'éviter redites et confusions. On en trouve cependant des traits dans l'Écriture. De leur côté, les théologiens et les moralistes parlent plus de la clémence et de la mansuétude que de l'indulgence. Ce rapide inventaire préparera à mieux comprendre la nature de l'indulgence.
1. L'indulgence et les vertus voisines. —2
. Dans l'Écriture. —3.
Chez les théologiens et les moralistes. —4.
Nature de l'indulgence.
Somme théologique, 2
a2
aeq. 27 a. 2). L'indulgence consiste à être compréhensif par rapport au mal dont on est le juge ou le témoin. La miséricorde est faite de tendresse et de pitié à l'égard de ceux qui sont faibles et malheureux (2
a2
aeq. 30). L'indulgence réserve cette tendresse et cette pitié à ceux qui sont fautifs ou coupables. Elle est toujours prête à excuser les gauchissements en alléguant les ignorances qui les expliquent. La patience aide à supporter les maux qui, sans elle, seraient source de tristesse (2
a2
aeq. 136 a. 1 ; cf art.
Patience, DTC, t. 11, col. 2247-2251). Elle supporte ces maux en vue d'un bien. Elle est une partie de la vertu de force. Tandis que la patience se...
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