Auteur : Tomas ŠPIDLÍK.
 
Tome 7 - Colonne 2311
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Titre de l'article : IVANOF (VIATCHESLAF IVANOVICH), poète et penseur russe, 1866-1949.
Début de l'article :
— Viatcheslaf Ivanof naquit à Moscou en février 1866. Après des études en Europe et des voyages de par le monde, il regagna Saint-Pétersbourg en 1905. Sa maison devint un salon littéraire renommé ; il aida à la fondation d'une académie de jeunes poètes et il participa à la société de philosophie religieuse fondée par N. Berdiaeff. Après la Révolution, il enseigna à Bakou la philologie classique (1920-1924), puis il regagna l'Italie. Après un long cheminement intérieur, il abandonna l'Église orthodoxe et, reprenant à son compte la profession de foi de Soloviev, il adhéra à l'Église catholique (mars 1926). Il enseigna la littérature russe à l'université de Pavie et, sur le désir exprès de Pie XI, fut chargé de la chaire paléoslave à l'Institut oriental de 1936 à 1943 ; il apporta sa contribution à l'édition romaine des livres liturgiques slaves. Il mourut à Rome le 16 juillet 1949. Parmi ses oeuvres, relevons 1) des recueils de poésie : Les astres pilotes (Kormčie zvezdy, Saint-Pétersbourg, 1903) ; Cor ardens (2 vol., Moscou, 1909-1911) ; L'homme (Cělověk ; composé en 1915-1918 ; trad. italienne, Milan, 1946) ; — 2) des essais esthétiques et critiques (3 vol., 1909, 1916, 1917) ; entre autres études publiées en allemand : Dostojewskij, Tragödie, Mythos, Mystik, Tübingen, 1932 (trad. anglaise, Freedom and the tragic Life. A Study of Dostojevsky, Londres, 1952) ; Die russische Idee (Tübingen, 1930) ; — 3) des études d'histoire des religions : « La religion hellénique du dieu souffrant », (1905-1906) ; « Dionysos et les cultes prédionysiaques » (1923). Pendant les années 1931-1949, Ivanof publia des articles en français, en allemand et en italien, surtout dans les revues Hochland (Munich), Corona (Zurich-Munich), Convegno (Milan). A signaler la Correspondance d'un coin à l'autre, avec M. O. Gerschenson (Saint-Pétersbourg, 1921 ; trad. allemande Heidelberg, 1926 ; trad. française, dans Vigile, 4e cahier, 1930, p. 35-120, précédée d'une lettre autobiographique d'Ivanof à Charles Du Bos, p....

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