— Franz Kappenstein naquit à Siegen le 15 mars 1668 et entra chez les jésuites le 14 mai 1688. Il enseigna les humanités et la philosophie à Hildesheim et à Aix-la-Chapelle ; il fut ensuite affecté à la mission du duché de Jülich-Kleve. Il dirigea en qualité de recteur le collège de Neuss, de décembre 1719 à janvier 1723, puis d'Essen de 1723 à 1726 ; il mourut à Neuss le 20 décembre 1727 (le 20 novembre, d'après Hartzheim).

Kappenstein traduisit en allemand la retraite de Daniel Pawlowski (Locutio Dei ad cor religiosi, 1673, souvent rééditée et traduite) ; il y développa les lectures journalières en ajoutant des extraits de la vie des saints (Göttliche Ansprach zu der einsamen Seelen.., Cologne, 1720), et aussi un ouvrage de sa composition, Heilige Früchten der achttägigen ignatianischen Eynöde (édité à part en 1724). Il publia de même des méditations de L. La Puente † 1624 (Wegweiser zum Himmel gefunden in den Betrachtungen L. D. P., Cologne, 1721), en y insérant des méditations personnelles. Également il adapta en latin Thomas a Kempis pour les récollections mensuelles et chaque jour de l'année : Annus sanctus… ferens fructus sanctos, sive principia, axiomata, doctrinas et affectus (Cologne, 1728 et 1730, avec des extraits de l'Imitation adaptés pour une retraite).

Sommervogel signale encore des Geistübungen nach den Grundsätzen des hl. Ignatius, que Kappenstein aurait composés et publiés en 1730, et que L. Hermann a édités à Bamberg, en 1856.

Son cours de philosophie, manuscrit, est à la bibliothèque universitaire de Gand, dans lequel on trouve plusieurs thèses soutenues à Aix sous la présidence de Kappenstein (1707-1708).

J. Hartzheim, Bibliotheca coloniensis, Cologne, 1747, p. 84. — Sommervogel, t. 4, col. 915-916 ; t. 8, col. 1588. — Allgemeine Deutsche Biographie, t. 15, 1882, p. 107. — B. Duhr, Geschichte der Jesuiten in den Ländern deutscher Zunge, t. 4, Ratisbonne, 1928, p. 46 et 61.

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