— Né le 13 octobre 1891 à Munich et baptisé le 15, Nicolas Karg fit ses études secondaires dans sa ville natale au lycée Luitpold. Son père, Christophe (décédé en 1947, à Ingolstadt), était employé des postes ; sa mère, Margaretha Hartmann, mourut en 1955. Le frère aîné de Nicolas entra chez les capucins de la province du Tyrol sous le nom d'Agathange ; le cadet, Autbert, chez les franciscains de la province de Bavière ; ils sont aujourd'hui décédés. Nicolas entra chez les capucins de la province de Bavière ; il prit l'habit sous le nom de Cassien, à Laufen (Salzach), le 21 août 1910 et fit profession solennelle à Eichstätt le 21 août 1914. Il poursuivit ses études de philosophie et de théologie au séminaire épiscopal (diocésain) d'Eichstätt. Après son ordination sacerdotale (30 mars 1915), il exerça son activité dans divers couvents de la province : Eichstätt, Laufen, Altötting (il fut rédacteur du Sodalenblatt, bulletin des associés), Kempten et Munich (vicaire) ; il dirigea ensuite la maison de retraites de Saint-Ingbert, puis il passa à Ratisbonne et à Lohr où il fut supérieur de 1938 à 1946 ; enfin, il est à Türkheim et à Munich, où il meurt le 27 novembre 1958. C. Karg publia à Kirnach-Villingen des brochures pieuses de propagande, dont certaines connurent un succès considérable. 1) Eine kleine Auserwählte. Der Lebensweg et Das Vermächtnis von Klara Boscher (1900-1919), 1920 et 1925 (édition abrégée en 1937). — 2) In der Schule des Heilandes, 5 brochures sur « la vie intérieure » (1922-1924), qui atteignirent plus de 300.000 exemplaires ; ces brochures furent éditées par la suite en un seul volume. — 3) Das kleine Geheimnis. Der Schlüssel zur Innerlichkeit, 1923 ; voir ci-dessous. — 4) Priester und Volk, 1927. — 5) Sous le pseudonyme de N. Hartmann, Eine schöne Auffassung vom Wunder unseres Werdens, 2 vol., 1925. — 6) Posthume : Reichtum edler Seelen, 1958. — 7) C. Karg collabora aussi à « Die Einkehr », « revue pour les âmes intérieures ». Das kleine Geheimnis connut une diffusion mondiale et fut traduit en vingt langues. L'auteur le décrit lui-même en 1953 comme la prière du coeur : « Choisis...

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