— Né le 28 janvier 1873 à Bernbach en Hesse-Nassau, Constantin Kempf entra le 16 avril 1893 dans la compagnie de Jésus. De 1898 à 1902, il enseigna les mathématiques, le latin et la philosophie aux collèges de Buffalo et de Brooklyn près de Cleveland aux États-Unis. De 1906 à 1908 et de 1910 à 1913, il enseigna la philosophie au scolasticat de Valkenburg (Hollande). En 1913, il se consacre au ministère à Bonn, où il est supérieur à partir 1699 de 1915. Il est successivement ensuite recteur à Valkenburg (1917-1924), maître des novices (1925-1933) et père spirituel. Envoyé à Oppeln en haute Silésie (supérieur de 1934 à 1941), il y meurt le 10 décembre 1944.

Son premier ouvrage sur les saints, qu'il commença au cours de ses études théologiques, correspondait aux préoccupations de l'époque, et, à côté de nombreux autres travaux apostoliques, cette étude resta l'objet principal et préféré des recherches que Kempf poursuivit jusqu'à sa mort. Ainsi publie-t-il chaque année dans Zeitschrift für Aszese.., de 1928 à 1944, des comptes rendus détaillés des débats de la Congrégation des rites sur les procès de béatification et de canonisation et sur leur importance pour la vie chrétienne.

C. Kempf a publié : 1) Die Heiligkeit der Kirche im 19. Jahrhundert, Einsiedeln, 1913 ; 8e éd., 1930. — 2) Zur Höhe ! Eines Jesuitennovizen Ringen und Sterben (Joseph Eckert † 1917), Fribourg-en-Brisgau, 1918 ; 4e éd., 1920. — 3) Die Heiligkeit der Gesellschaft Jesu, 2 vol. (en Europe et dans les missions), Einsiedeln, 1922-1925. — 4) A partir de 1921, Kempf édite : Jesuiten. Lebensbilder grosser Gottesstreiter, Fribourg-en-Brisgau.

L. Koch, Jesuiten-Lexikon, Paderborn, 1934, col. 972. — Mitteilungen aus den deutschen Provinzen, n. 112, 1948, p. 459-470.

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