Auteur : Karl H. NEUFELD.
 
Tome 8 - Colonne 1712
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Titre de l'article : KEPPLER (PAUL-GUILLAUME VON), évêque, 1852-1926.
Début de l'article :
— Né le 28 septembré 1852 à Schwäbisch-Gmünd, Paul Wilhelm von Keppler fut ordonné prêtre en 1875. Il fut successivement curé de paroisse et inspecteur des écoles à Cannstadt en 1880, professeur d'exégèse en 1883 à l'université de Tübingen, puis, en 1889, professeur de théologie morale et d'homilétique. En 1713 1894, il passe à l'université de Fribourg-en-Brisgau. Il est nommé évêque de Rottenbourg (Wurtemberg), en 1898. Il mourut le 16 juillet 1926. L'influence de Keppler s'explique par son activité déployée dans la formation des séminaristes et le ministère paroissial, et dans son travail scientifique intense en exégèse néo-testamentaire. En exégèse, il s'engagea résolument dans la critique historique et il ouvrit un débat très franc avec les exégètes protestants. En réaction contre la tendance rationalisante et moralisante de la prédication, il s'efforça de renouveler l'homélie biblique. Il fut ainsi l'un des précurseurs du mouvement biblique et liturgique du catholicisme allemand de l'après-guerre. Ce sens des réformes, éclairé par son expérience pastorale, lui fit très tôt déceler les dangers du Reformkatholizismus, contre lesquels il prit nettement position dans son célèbre discours de 1902 : Wahre und falsche Reform. Ce qui le fit ranger pendant longtemps, bien à tort, au nombre des anti-réformistes. L'influence de Keppler fut grande sur le renouveau de la vie chrétienne. Il la voulait fondée sur l'Écriture et les valeurs authentiques de la tradition. Ses Homilien und Predigten se répandirent très largement et devinrent sous bien des rapports comme des modèles. Ajoutons aussi ses deux petits ouvrages sur la joie et sur la souffrance : Mehr Freude et Leidensschule. Le premier fut répandu en Allemagne à 180 000 exemplaires, et le second à 70 000 ; le premier fut traduit en treize langues et le second en sept. L'intention majeure de Keppler, en face d'un christianisme extérieur et traditionnel, était de revivifier et d'approfondir la foi aussi bien dans les individus que dans la société. A l'idée que le christianisme est refus du monde, il répond en démontrant par l'Écriture et la tradition que la foi seule rend possible la joie authentique. Le contexte...

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