— Né à Kibworth (Leicester), le 17 février 1888, et fils d'Edmund Arbuthnott Knox, futur évêque anglican de Manchester, Ronald Knox, après de brillantes études à Eton et à Oxford et après avoir reçu les ordres dans l'Église anglicane en 1912, entra dans l'Église catholique en 1917. Ordonné prêtre en 1919, il enseigna plusieurs années à St Edmund's College, Ware, avant de retourner, en 1926, à Oxford, où il fut aumônier des étudiants catholiques de l'université jusqu'en 1939. Cette année-là, il partit pour Aldenham Park, Shropshire, où il resta huit ans pendant lesquels il s'employa avant tout à une nouvelle traduction de la Bible en anglais. A partir de 1947, il vécut à Manor House, Mells, dans le Somerset, où il mourut le 24 août 1957. Ses dons littéraires lui attirèrent beaucoup de lecteurs et d'auditeurs ; ses prédications, ses retraites, ses conférences, ses émissions radiophoniques furent toujours très écoutées. Anglican, Knox s'orienta de l'évangélisme qu'il tenait de son père vers la Haute Église, — peut-être sous l'influence de l'abbaye anglicane de Caldey —, mettant l'accent sur les pratiques traditionnelles du catholicisme, le sacramentalisme centré sur l'eucharistie, les dévotions alors en honneur pour Marie et les saints, les heures régulières de prière, etc. Aussi, lorsqu'il pensa au catholicisme, son style de vie spirituelle était déjà fixé. Anglican, il avait été un défenseur ardent de la doctrine orthodoxe qu'il croyait menacée par le modernisme contemporain. Catholique, il poursuivit et développa le sens de l'orthodoxie théologique, en particulier dans ses conférences, ses sermons et ses retraites ; il excellait à éclairer, avec une perspicacité étonnante, les problèmes spirituels de ses auditeurs par son interprétation, 1741 habile et remarquable, de la doctrine de l'Église. Il encourageait spécialement ses auditeurs à prier, à faire de leur foi l'inspiration de leur vie et à travailler à leur sanctification. Car, selon son expression, « la sainteté n'est pas une chose toute faite, mais une façon de vivre ». Parmi les quelque soixante titres de son oeuvre, mis à part les livres de littérature latine classique, les écrits humoristiques, les articles de magazines, ou même les romans policiers, les ouvrages plus...

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