— Né à Grasse (Alpes-Maritimes), le 10 mai 1857, Joseph-Marie Lambert fut ordonné prêtre à Fréjus en 1880 et il acheva ses études à Rome. Il appartint à la congrégation des Pères du Très-Saint-Sacrement de 1880 à 1895. Il est nommé en 1896 missionnaire apostolique. Ardent promoteur de la communion fréquente et quotidienne longtemps avant les décrets de Pie X et ensuite (cf DS, t. 2, col. 1283-1288), il consacre sa vie à prêcher aux élèves des collèges catholiques et aux jeunes gens des oeuvres. En 1900, il fonde l'Œuvre des prêtres-éducateurs et la revue Le prêtre éducateur, qu'il dirigea jusqu'en 1923. Il devint en 1929 l'aumônier du carmel de Compiègne, où il mourut le 1er mars 1935. Son ministère le plus important fut consacré à la sanctification de la jeunesse par l'Eucharistie : il prêcha de nombreuses retraites à travers la France, en même temps qu'il écrivait à l'intention des jeunes et de leurs éducateurs. Ce ministère était parfaitement harmonisé avec l'effort considérable que faisait alors l'Église, en France et ailleurs, pour maintenir, en face d'un laïcisme militant, une éducation chrétienne. Relevons ses principaux ouvrages (édités pour la plupart à Paris) 1° adressés aux jeunes gens ou les concernant : Le régime sauveur de la communion dans les maisons d'éducation, 1895 ; Jeunesse et vie chrétienne, 1896 ; Les jeunes gens dans l'Ancien Testament,… dans le Nouveau.., 1897-1899 ; Retraites évangéliques, 3 vol., 1900-1902 ; Le décret restaurateur.., 1908 ; Retraites de fin d'études (Nice, 1910) ; A l'école de Jeanne d'Arc. Traité de la vie chrétienne (Lille, 1910) ; En retraite. Vade-mecum, 1919. 2° aux éducateurs : Une retraite à des prêtres éducateurs, 1902 ; Méditations sacerdotales sur l'Eucharistie, 1910. Lambert prononça de nombreuses conférences pastorales (sur l'Eucharistie, les vocations, etc) dans des congrès nationaux et internationaux et il rédigea beaucoup d'articles destinés aux éducateurs ; les unes et les autres parurent d'abord dans 148 les comptes rendus et les revues (

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