Auteur : Yves CHAUSSY.
 
Tome 9 - Colonne 186
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LANDENOT (LOUISE), bénédictine, † 1636.
Début de l'article :
— Louise Landenot (Migne l'appelle fautivement Laudenot et en fait la fille d'un médecin du roi) était fille de 187 Philibert Landenot, docteur en médecine de Paris, ainsi que l'atteste une donation faite le 18 février 1603, à Françoise, Madeleine et Louise Landenot par un cousin, prieur commendataire de Saint-Pierre de Mortagne en Poitou (Arch. Nat. Y 141, d. 1164). Le père était déjà mort peut-être. En tout cas, deux ans plus tard, la mère était veuve. Les attaches familiales avec le bas Poitou expliqueraient que Louise soit entrée d'abord à l'abbaye du Ronceray d'Angers. Un propos de la mère de Blémur semble la concerner : « Une religieuse du Ronceray, touchée des merveilles qui se publiaient par tout le royaume de la réforme de Montmartre, y demanda l'entrée qu'on lui accorda à condition d'être mise au noviciat et de recommencer ses voeux, ce qu'elle accepta avec courage. Elle a été une très excellente fille et son mérite l'établit prieure et lui acquit l'estime de Madame et de la communauté » (Éloges de plusieurs personnes… de l'ordre de S. Benoît.., t. 2, Paris, 1679, p. 165). Ce fait se place vers 1608, qui vit l'essor de la réforme à Montmartre. Marie Alvequin en était alors prieure et ce ne fut qu'en 1616 qu'elle fut chargée de la réforme des « Filles Pénitentes », et que Louise Landenot prit sa place. A ce titre, elle fut chargée de l'éducation de la nièce et coadjutrice de l'abbesse, Marie-Catherine de Beauvilliers, à qui elle dédia son Catéchisme des vices et des vertus, divisé en deux parties, très utile pour faire cognoistre le mal qu'on doit fuir et le bien qu'on doit embrasser, faict par Sr L.D.S.J.P.D.M., Paris, J. de Heuqueville, 1624, avec privilège (286 p. in-16°). Approuvé par W. Gifford, archevêque de Reims, l'ouvrage procède par questions et réponses, commence par la création, passe à la nature de l'âme et à ses puissances, aux péchés capitaux ; la seconde partie, plus longue (200 pages), est consacrée aux vertus. Ce livre rarissime est conservé dans la belle bibliothèque ancienne des bénédictines du Calvaire de Poitiers à Saint-Julien L'Ars. Migne signale, en outre, des Méditations sur les Vies des saints et un Exercice pour la...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 2 pages.