Auteur : Gian Ludovico MASETTI-ZANNINI.
Tome 9 - Colonne 189
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Titre de l'article : LANDINO (CHRISTOPHE), humaniste, 1424-1492.
Début de l'article :
— Florentin, né en 1424, Cristoforo Landino étudia le droit à Volterra et revint dans sa patrie en 1439 ; deux années plus tard, il y participe au Certame coronario.Il alla ensuite à Rome « au temps d'Eugène IV » (cf Bandini,
Specimen, t. 1, p. 123, note 4), donc avant 1447. Lié aux Médicis, il obtient la chaire des arts poétique et oratoire au
Studiode Florence et s'y révèle « le meilleur critique de la littérature italienne au siècle de l'humanisme » (Cardini,
Le critiche del Landino, p. 1), surtout dans son commentaire de la
Divine Comédiede Dante ; cet ouvrage, illustré par Sandro Botticelli, fut présenté en 1481 à la Seigneurie de Florence. Remarquable aussi, son commentaire de Pétrarque (cf F. Corazzini,
Miscellanea di cose inedite o rare, Florence, 1853, p. 131 svv). Landino prit part à la vie publique comme chancelier du parti guelfe en 1467 et, ensuite, rédacteur de lettres officielles. Dans ses élégies latines intitulées
Xandra, il prend pour modèles Catulle, Ovide et Horace. Par la suite, suivant les orientations de l'Académie florentine, il compose ses
Disputationes camaldulenses, son
De nobilitate animaeet un opuscule
De vera nobilitate.Landino mourut à Florence en 1492. Dans les
Disputationes camaldulenses, Landino se propose de concilier les théories des anciens avec le christianisme et prend ses arguments chez Cicéron, Augustin et Thomas d'Aquin. Il fait dialoguer Marsile Ficin, Lorenzo et Giuliano de Medicis, Donato Acciaiuoli et Leon Battista Alberti. L'ouvrage se compose de quatre livres ou journées. La discussion du premier jour porte sur les vies active et contemplative ; elle mène à conclure que ces deux formes de vie doivent alterner, mais que la vie contemplative doit guider l'active. Les dialogues du deuxième jour établissent que le souverain bien consiste dans la jouissance de Dieu après la mort. Les deux derniers jours, L. B. Alberti cherche à démontrer que Virgile a fait de l'Énéide une allégorie néoplatonicienne qui mène Énée à travers l'expérience du mal jusqu'à la perfection. Dans les dialogues
De nobilitate animae, dédiés en 1472 à Ercole d'Este, Landino...
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