Auteur : Hugues BEYLARD.
Tome 9 - Colonne 196
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Titre de l'article : LANFANT (ALEXANDRE-CHARLES) (bienheureux), jésuite, 1726-1792.
Début de l'article :
— Né le 9 septembre 1726 à Lyon, Alexandre Lanfant y fit de brillantes études au collège de la Trinité. Au terme de ses humanités et de deux ans de philosophie, il entra au noviciat des jésuites d'Avignon le 9 septembre 1741. Après six ans de régence aux collèges d'Aix-en-Provence et de Besançon, une troisième année de philosophie et quatre ans de théologie, il enseigna la rhétorique pendant deux ans à Marseille. Il fut appliqué à la prédication dès 1757. Quand la compagnie de Jésus fut supprimée en France, il gagna la Lorraine et fut nommé au séminaire des missions royales. Il prêcha à Lunéville, Nancy, Pont-à-Mousson, et l'impératrice Marie-Thérèse le demanda à Vienne pour l'avent et le carême. En sermonsconservés chez un neveu du prédicateur, Urguet de Saint-Ouen ; en 1834, parurent en deux volumes des lettres adressées à ses neveu et nièce Urguet :
Mémoires ou Correspondance secrète du P. Lenfant(sic). D'inégale valeur oratoire, les
Sermonssont imprégnés de sens évangélique, mais avec le souci apologétique qui marque cette époque. Leur esprit apostolique excita l'acrimonie des
Nouvelles ecclésiastiques(25 juillet 1773, p. 120). La correspondance, alimentée de toutes les nouvelles du moment (1790-1792), manifeste un abandon filial à la Providence. Lanfant s'y fait le propagateur de la dévotion au Coeur de Jésus. Les
Sermonsfurent traduits en italien (3 vol., Naples, 1834) et réimprimés en français en 1856...
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