— Fils de Jean Konrad Lang, Wolfgang naquit à Zug, le 11 janvier 1645. Son frère, Gaspard, fut curé de Frauenfeld, doyen, pronotaire apostolique, auteur d'un précis historico-théologique. Le 1er novembre 1665, Wolfgang fit profession au monastère d'Einsiedeln et prit le nom de Michel. Ordonné prêtre à Lucerne le 20 avril 1669 par le nonce Rodolphe Aquaviva de Aragonia, archevêque de Laodicée, il se vit confier le 24 février 1671 la fonction d'exorciste à l'église de pèlerinage d'Einsiedeln. Le 21 octobre 1675 il fut nommé curé de la paroisse. En 1677, on le retrouve au monastère de Pfäfers, où il avait été envoyé le 18 juillet comme doyen (prieur) afin d'y réformer la discipline monastique. Le 1er mars 1684 il devint curé d'Ittendorf, territoire près de Ueberlingen, qui appartenait à l'abbaye d'Einsiedeln. Il est chargé le 30 janvier 1689 de la paroisse de Münsterlingen. Mais dès le 9 août il est nommé chapelain du monastère de Nonnberg à Salzbourg, où il introduisit le culte de Notre-Dame d'Einsiedeln. De retour à Einsiedeln (1698), il devint sur place gardien des oeuvres d'art. Le 25 juillet 1699, il partit pour Saint-Gerold comme assistant du prieur ; il y mourut le 24 juillet 1718. Michel Lang publia, en 1673, des méditations sur la passion du Christ pour chaque jour de carême, Seelen-Weyd. Cet ouvrage fut suivi en 1676 par un recueil de méditations pour la période de la septuagésime au samedi après Pâques. Dans les parties nouvelles de ce recueil, l'auteur part du texte de l'évangile du dimanche et fait preuve d'une bonne connaissance de l'Écriture, des Pères de l'Église et des enseignements des saints ; son exposé est simple et pratique, pour l'époque. En 1687, il fit paraître en deux tomes un ouvrage de méditations pour tous les jours de l'année, dont l'organisation est plus thématique qu'homilétique, Jährliche Seelen-Weyd. Lang publia aussi, en 1705, un petit livre de méditations, rédigé en latin, pour les jours de carême et les dimanches de l'année, extraites des ouvrages antérieurs, Arbor frugifera. Lang destinait ses méditations à tous, clercs et laïcs, et particulièrement aux jeunes bénédictins. Il tient à ce que le chrétien recherche la...

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