Auteur : Albert SIEGMUND.
 
Tome 9 - Colonne 217
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Titre de l'article : LANGENAUER (JOSEPH), bénédictin, 1647-1709.
Début de l'article :
— Né à Feldkirch (Voralberg) le 12 mai 1647, Joseph Langenauer se mit d'abord à l'école d'un cordonnier dans son pays natal mais put ensuite faire ses humanités à Feldkirch, sûrement au collège des jésuites récemment fondé (en 1649, d'après B. Duhr, Geschichte der Jesuiten in den Ländern deutscher Zunge, Fribourg-en-Brisgau, t. 2, 1913, p. 312 ; t. 3, 1921, p. 163 svv). Il entra dans l'ordre bénédictin à Mehrerau, près de Bregenz, où il fit profession le 8 octobre 1667 et ensuite étudia la philosophie et la théologie. Après son ordination, il enseigna durant douze années la syntaxe et la grammaire dans son propre couvent, et fut ensuite promu maître des novices et professeur de philosophie et de théologie. Par intervalles, il fut aussi sous-prieur. Son domaine d'action fut la formation spirituelle : prédicateur très apprécié dans les églises d'alentour, il était infatigable au confessional ; son don de lire dans les coeurs était renommé. Durant trente années, il fut aussi directeur de la confrérie du scapulaire. Sa mort eut lieu dans son couvent, le 8 mars 1709. Apronian Hueber (1682-1755) a donné d'excellentes informations sur les oeuvres de Langenauer, son confrère, dans son Catalogus librorum a benedictinis majoraugiensibus (écrit en 1716 pour Bernhard Pez, et dont le ms est conservé à la bibliothèque de Melk) ; parmi les 12 écrits mentionnés, tous en allemand, les 7 premiers furent édités par Langenauer (sur l'insistance de ses proches plutôt que de bon gré), les 5 autres par A. Hueber. Ziegelbauer en énumère 7 seulement, et de façon très incomplète. Les ouvrages du premier groupe se présentent plus ou moins sous la forme de livres de prières, comme l'indiquent déjà les titres baroques. Les oeuvres posthumes sont plus étendues et trahissent un fonds mystique. Dans l'ensemble l'orientation de Langenauer est celle d'un directeur spirituel, qui répond aux besoins de gens simples et droits en leur proposant une piété saine et forte ; il est aussi un vrai dévot de la Mère de Dieu. Il y aurait lieu de rechercher de façon plus complète 218 dans quelle mesure il a été influencé par ses études au collège des jésuites (cf le titre n. 10). A. Hueber fait encore état d'une série de mss, mais on ne sait où ils ont été conservés ; ils...

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