Auteur : Jean-Robert ARMOGATHE.
Tome 9 - Colonne 227
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LANGUET DE VILLENEUVE DE GERGY (JEAN-JOSEPH), évêque, 1677-1753.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Spiritualité.
Vie.
Unigenitus(les « appelants »). Admis dans la faveur du Régent, il obtint de nouveaux bénéfices, entra en 1721 à l'Académie française et fut nommé au conseil de Régence, en remplacement du cardinal de Gesvres. Il publia dans son diocèse des instructions pastorales nettement hostiles au quesnellisme et au jansénisme. Son transfert à l'archevêché de Sens, en 1730, lui valut de longs conflits avec son chapitre, avec deux de ses suffragants (Daniel de Caylus † 1754, évêque d'Auxerre, et Jacques-B. Bossuet † 1743, évêque de Troyes, neveu de son ancien protecteur) ainsi qu'avec les ursulines qui refusaient d'utiliser son catéchisme. Il déploya une grande activité de polémiste et manifesta une forte autorité tandis qu'il multipliait les visites pastorales dans son diocèse (A. Binet,
Quelques remarques sur les visites épiscopales dans le diocèse de Sens avant la Révolution, dans
Semaine religieuse de Meaux, 13 avril 1958) et les prédications de missions (en particulier avec Jacques Brydaine, en 1741). Il mourut le 11 mai 1753, au cours d'une retraite pastorale prêchée à son clergé.
Spiritualité.
esiècle, sa spiritualité n'a rien de particulièrement original. Très marqué par son antiquesnellisme, il est accusé, dès sa nomination à Sens, par cinquante-neuf curés de son nouveau diocèse, d'enseigner qu'« il est faux que nous soyons obligés de rapporter à Dieu par...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
6 pages.