Auteur : Silveer DE SMET.
 
Tome 9 - Colonne 253
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Titre de l'article : LAPIDE (CORNELIUS A LAPIDE), jésuite flamand, 1567-1637.
Début de l'article :
— Cornelis Cornelissen Vanden Steen est né le 18 décembre 1567 à Bocholt, hameau de Bree, actuellement dans la province du Limbourg belge. A neuf ans, il commence ses études au collège de Maestricht, récemment fondé par les jésuites. Il les continue à Cologne au Collegium Trium Coronatorum, où il est promu maître ès arts le 15 mars 1584. Après un court séjour à Douai, il poursuit sa théologie à Louvain, à l'université brabançonne et chez les jésuites où il eut pour maître Léonard Lessius (Leys). Admis dans la compagnie de Jésus par Olivier Manare (Mannareus, Mannaerts), il entre au noviciat de Tournai le 11 juillet 1592. Le 22 septembre 1593, il est envoyé de nouveau à Louvain pour se préparer à la prêtrise en complétant sa théologie. Il est ordonné prêtre la veille de Noël 1595. Il est déjà titulaire de deux cours, philosophie et hébreu. Lorsque, en 1596, à la demande de Cl. Aquaviva, leur supérieur général, les jésuites, pour répondre aux instances universitaires, fermèrent leurs portes aux étudiants non-jésuites, Cornélius ne garda que la chaire d'Écriture sainte. En 1616, il est appelé à Rome pour donner le même enseignement au Collège Romain. A partir de 1623, il se consacre uniquement à la composition et à l'édition de ses Commentaires de l'Écriture. Il mourut à Rome le 12 mars 1637 ; on songea quelque temps à sa béatification. Dans des notes succinctes, écrites à l'occasion de ses 254 retraites de 1593 à 1617 (ms aux Archives générales du Royaume à Bruxelles, fonds des jésuites, 10702, n. 7 ; copie à la bibliothèque des jésuites de Chantilly), Cornelius apparaît comme un homme timide et presque timoré, ayant sans cesse à lutter contre ce qu'il appelle sa pusillanimité, pour s'établir dans la confiance en Dieu. Ses contemporains, Jean Berchmans († 1621 ; DS, t. 8, col. 286-288) en particulier, ont souligné chez lui la simplicité et l'amour de la solitude et de la vie cachée (Tony Séverin, Saint Jean Berchmans. Ses écrits, Louvain, 1931, p. 301), ce qui ne l'empêcha pas de nouer de solides et chaudes amitiés avec Mathias Hovius, futur archevêque de Malines, à qui il dédia son commentaire In omnes Divi Pauli epistolas (Anvers, 1614) ; avec Hendrik van der Burch, qui fit probablement avec lui les Exercices spirituels lorsqu'il fut...

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