Auteur : Hugues BEYLARD.
Tome 9 - Colonne 316
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LA RUE (FRANÇOIS DE), jésuite, 1625-1680.
Début de l'article :
Né à Lille le 30 septembre 1625, François de La Rue fut confié aux jésuites de sa ville natale à onze ans, étudia la philosophie en leur collège d'Anchin à Douai et entra au noviciat de Tournai le 3 octobre 1646. Il Scriptores insulenses, J. Delobel, qui avait pu connaître Fr. de La Rue, lui attribue : 1°
Cordis virginei decora ac beneficia… (paru, anonyme, à une date inconnue ; Douai, 1676 ; Lille, 1678 ; Douai, 1679) ; ce devait être un livre de méditation sur soixante-trois emblèmes ou symboles, évoquant les vertus de Marie proposées en imitation à la jeunesse studieuse. 2°
L'heureux remède contre le péché habituel(rééd., Douai, 1679). En 1678 parut à Lille
L'Académie chrétienne, dont on ne sait rien. La plus importante des oeuvres de La Rue,
L'amour de la Croix sur le modèle de Jésus souffrant, nécessaire à tout chrétien pour être parfait(Lille, 1680), était sans doute le fruit de son enseignement à la confrérie de la Croix (de la paroisse Saint-Maurice), qu'il invitait à la perfection : « La volonté de Dieu est que vous soyez saints » (préface). L'opuscule, dans la pure tradition ignatienne, est bâti sur le thème des trois degrés d'humilité ou degrés dans l'amour (pauvreté, douleur, humiliations). A chacun de ces degrés l'auteur invite à se détacher, à se priver volontairement, à supporter d'être dépouillé, enfin à se réjouir. Une quatrième partie propose les mêmes attitudes dans les peines de l'esprit et le livre s'achève par des exercices pratiques. L'ouvrage fut réédité à Rouen en 1698 et 1705, et traduit en flamand (Anvers, 1695). En 1834 (Paris), Louis de Sambucy le réédita en corrigeant le style et en prétendant qu'on en ignorait l'auteur ; des...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
2 pages.