Auteur : Beda MAYER.
Tome 9 - Colonne 418
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Titre de l'article : LAURENT DE SCHNIFIS, capucin, 1633-1702.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
Vie.
Trutz-Nachtigallde Friedrich von Spee (1591-1635), qui éveilla sa veine poétique. Il séjourna comme acteur à Vienne, à Innsbruck (1658-1662), engagé par l'archiduc Ferdinand-Karl † 1662, pour son théâtre nouvellement fondé. A la suite d'une grave maladie et d'autres déceptions, Jean se retira de la vie de la cour et du monde. Le 24 mars 1663, il fut ordonné prêtre à Constance ; de 1663 à 1665, il fut chapelain de la cour de Hohenems ; le 10 octobre 1665, il entre chez les capucins où il reçoit le nom de Laurent. A partir de 1668 il est à Constance, religieux zélé, malgré sa pauvre santé ; il est en même temps considéré comme un des représentants les plus éminents de la poésie religieuse du baroque allemand primitif. Il signait ses poèmes Mirant, anagramme de Martin. Ses poèmes, souvent réédités, sont souvent accompagnés de mélodies et d'estampes. L'image, le texte et la mélodie s'harmonisent pour exprimer sa pensée. Ses mélodies baroques rappellent fréquemment des chants d'amour profane et des idylles pastorales. On a même appelé Laurent « le créateur de la chanson allemande primitive ». Léopold I
er, empereur d'Autriche (1640-1705), lui décerna le titre de
poeta laureatus.Laurent mourut à Constance, le 7 janvier 1702.
Œuvres.
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