— Né à Mardore (Rhône), le 23 mai 1842, Charles Laurent fait ses études secondaires au petit séminaire de Saint-Jodard, sa philosophie à celui d'Alix et, à l'automne 1865, entre au scolasticat des maristes à Belley pour y suivre la théologie. En 1869-1870, il fait à Sainte-Foy-lès-Lyon son noviciat durant lequel il est ordonné prêtre. Professeur de lettres à La Seyne-sur-mer et à Senlis, d'Écriture sainte au grand séminaire d'Agen (1877-1878), préfet des classes à Montluçon, Limoges, Senlis (1874-1888), il est nommé, en août 1888, supérieur de la résidence de Riom et directeur du mensuel L'Écho du Purgatoire (fondé en 1864 par le mariste François Gay). Il se consacre désormais à la publication, à la prédication ou au confessionnal. Il édite alors, à Lyon, deux opuscules d'extraits des oeuvres de saint François de Sales, mais sa véritable activité d'auteur se déroulera à Paris où il est en 1891 (il y mourra le 13 février 1923). Il publie de petits volumes, généralement réédités, qui plaisent à la clientèle pieuse à laquelle ils s'adaptent. On relève des essais littéraires : Le soir de la vie (1904) et Le matin de la vie (1913), une Sainte Jeanne d'Arc (dont L'Ami du clergé du 8 juillet 1920 fit justice, p. 382), des conférences de carême données à Londres en 1920 sur La famille et le plan divin, sans compter de nombreux discours de circonstance et un ouvrage de polémique 420 sur Les missionnaires de la Nouvelle Calédonie (1900). Dans une ligne plus spirituelle, on trouve : Le Virginal, mois de Marie (1895), Les voix de la prière ou recueil de prières (1902), L'Adoration du Saint-Sacrement, livre de prières (1903). Ce qui représente l'apport le plus caractéristique de Laurent ce sont les ouvrages que, dans le sillage de son Écho du Purgatoire, il compose sur la destinée des âmes et les consolations que la foi nous offre à leur égard : Nos deuils et nos consolations (1894) ; Memento. Souvenir et prières pour les morts (1895) ; L'Aurore de l'éternité (1907) ; Les larmes consolées...

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