— Né le 26 septembre 1870 à Néronde (Loire), Fleury Lavallée fit ses études au petit séminaire de Montbrison et aux grands séminaires d'Alix et de Saint-Irénée (diocèse de Lyon). Prêtre 1894, agrégé de l'université en 1899, il est nommé en 1900 chargé de cours de latin aux facultés catholiques de Lyon. A partir de 1906, il occupa une place importante dans le diocèse : vicaire général chargé de l'enseignement libre (1906-1931), directeur de l'oeuvre des vocations (1906-1951), recteur des facultés catholiques (1910-1945). Il mourut à Lyon le 16 novembre 1961. Humaniste et lettré, très estimé pour son affabilité, sa droiture et sa simplicité, son activité apostolique et son influence furent considérables. Ses écrits spirituels se présentent sous la forme d'entretiens familiers composés dans une langue impeccable. Les plus répandus furent : Solitude et union à Dieu (Lyon-Paris, 1924) et Béatitudes (1927). « Le bien pour lequel nous sommes nés, c'est l'union, l'union avec Dieu. Le mal de notre vie, c'est la solitude. Tout le christianisme n'a d'autre but que de rétablir l'union, et de nous la faire retrouver » (Solitude et union à Dieu, p. 8). La doctrine et la vie spirituelle de Lavallée sont dans ces lignes, ainsi que dans les pages qu'il a consacrées à la sanctification des actions les plus communes. Il faut souligner chez lui une très haute idée du sacerdoce, puisée dans Bossuet, François de Sales, le curé d'Ars et Antoine Chevrier (Solitude.., p. 222-231). Cf cours donné à la Semaine sociale de Grenoble, en 1923, Le célibat ecclésiastique et le problème de la population, reproduit presque textuellement par J. Folliet dans Pourquoi le célibat du prêtre ?, Lyon, 1964 Autres ouvrages : Petites études d'âmes chrétiennes (Lyon-Paris, 1932). — L'action chrétienne d'un homme du monde. Le Commandant Maurice de Gatelier, 1861-1916 (Paris, 1920 ; trad. polonaise, Cracovie, 1931). — Mère Raphaël, fondatrice des Carmels d'Oullins, Saint-Chamond, Roanne (Lyon-Paris, 1939). — La Comtesse Desvernay (Lyon-Paris, 1927). — Qu'est-ce qu'un saint ? (Paris, 1942). —

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