Auteur : Amato Pietro FRUTAZ.
 
Tome 6 - Colonne 1092
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Titre de l'article : GUALA (LOUIS-MARIE-FORTUNÉ), prêtre, 1775-1848.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Défense du liguorisme. — 3. Formation du clergé.
1. Vie.
— Louis Guala est né à Turin (paroisse Saint-Augustin) le 14 octobre 1775. Il est ordonné prêtre le 16 février 1799 et nommé théologien collégial à l'université de Turin. Il dirige la congrégation des artistes en l'église Saint-François d'Assise (1808), dont il est le recteur, puis la troisième « conférence de morale » (patente de Victor-Emmanuel Ier du 16 décembre 1814) ; il administre aussi la maison de retraites de Sant'Ignazio sopra Lanzo et il y prêche les Exercices ; il fonde enfin le convict ecclésiastique de Turin en 1817. Guala n'a laissé aucune oeuvre imprimée ou manuscrite. Les mémoires qui nous restent de lui comme sa correspondance, en particulier avec Lanteri, ont pour objet la formation pastorale et spirituelle du clergé. C'est à ce titre qu'il intéresse le Dictionnaire. La volumineuse correspondance, continue de 1831 à 1847, avec Jean Roothaan, supérieur général des jésuites, concerne principalement la manière de donner les Exercices, tout en faisant grande place aux événements.
2. Défense du liguorisme.
— Louis Guala entre rapidement, en effet, dans la sphère d'influence de Pio Brunone Lanteri † 1830, dont il est le fils spirituel et le fidèle collaborateur en ses principales activités : direction des Amicizie chrétienne, sacerdotale et catholique, et de l'Aa, prédication des Exercices spirituels selon la méthode de saint Ignace, diffusion de la doctrine et des oeuvres d'Alphonse de Liguori, dont il se fait l'ardent défenseur. Depuis 1808, il expliquait à quelques prêtres, dans l'église Saint-François, le manuel officiel de théologie morale d'Antonio Alasia et il en atténuait les positions rigoristes par la doctrine de Liguori, alors encore vénérable. C'est certainement de Lanteri et de Guala que vint l'idée de demander à la reine de Sardaigne Marie-Christine l'extension aux états sardes de la fête du bienheureux Alphonse (1825). C'est Guala encore qui, en 1828, par l'intermédiaire du cardinal G....

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