Auteur : André RAYEZ.
 
Tome 9 - Colonne 451
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Titre de l'article : LE BEURIER (BEURIER, LE BEURRIER ; VINCENT-TOUSSAINT), eudiste, 1715-1782.
Début de l'article :
— Né à Vannes, le 1er novembre 1715, Vincent Le Beurier, après avoir songé s'en aller dans les pays de missions, entra, prêtre (19 décembre 1739), chez les eudistes de Caen, à la fin de décembre 1741. En 1743, il est répétiteur de théologie au second séminaire (pour les pauvres) à Rennes, puis supérieur de 1746 à 1755. Il est surtout connu comme prédicateur (plus de 3500 sermons en parcourant 3000 lieues !) : il sillonna surtout la Bretagne, la Normandie, l'Ile de France, en donnant missions paroissiales, retraites ecclésiastiques, avents et carêmes, qui suscitèrent l'acrimonie des Nouvelles ecclésiastiques ; il gouverna en même temps l'hospice tenu par les eudistes à Paris (1757-1760), le grand séminaire de Rennes (1760-1766), tout en étant un guide spirituel apprécié. Prieur commandataire de Montigny (au diocèse de Blois) en 1780, il y meurt le 2 novembre 1782. Des biographes (vg J. Dauphin) attribuent à Le Beurier le Règlement pour la Société des enfants du Coeur de la Mère admirable (anonyme, vers 1760 ; souvent réédité et reproduit dans les Œuvres complètes de Jean Eudes, t. 8, Paris, 1908, p. 641-724). Il publia certainement les Méditations pour les fêtes et octaves du divin Coeur de Jésus et du saint Coeur de Marie (Rennes, 1764 et 1770, 108 p. in-16°) et les Conférences ou discours contre les ennemis de notre sainte religion (Paris, 1779 et 1801) ; il prépara les éditions de ses Sermons ou discours (2 vol., Paris, 1784) ; Conférences et Sermons furent réédités par Migne dans les Orateurs sacrés, t. 66, Paris, 1855, col. 1069-2050. Le Beurier a laissé, manuscrits, un « mémorial des bienfaits de Dieu », intitulé Mes grâces (achevé le 13 janvier 1778), aujourd'hui perdu, mais que G.-T. Carron a beaucoup utilisé (Vie.., 1787, p. 154-183 et passim), une Vie du P. Eudes et des Plans d'Instructions (aux archives des eudistes). Dans ses dix-sept Conférences, l'apologiste s'en prend tour à tour aux athées, aux déistes, aux « tolérants », aux juifs, aux hérétiques et aux incrédules de toute sorte ; il y présente les dogmes...

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