Auteur : Hugues BEYLARD.
 
Tome 9 - Colonne 465
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Titre de l'article : LECLERC (PAUL), jésuite, 1657-1740.
Début de l'article :
— Orléanais, Paul Leclerc, né le 19 juin 1657, avait commencé l'étude de la théologie quand il entra au noviciat des jésuites à Paris (1677). Régent à Rouen, puis à Arras, de 1680 à 1684, il fut étudiant en théologie à La Flèche et ordonné prêtre en 1688. Après sa troisième année de probation à Rouen, il fut envoyé à Paris pour diriger le pensionnat du collège Louis-le-Grand (1692-1711) ; il devint ensuite procureur du collège jusqu'en 1736. Il y mourut le 29 décembre 1740. Paul Leclerc dirigea longtemps des congrégations mariales, notamment celle des petits pensionnaires. A La Flèche, il avait composé ou adapté des biographies édifiantes de jeunes élèves du collège (publiées en 1690 à Rennes, Tours, Vannes) ; pour fournir aux écoliers des sujets de méditation, il publia en 1699 des Considérations chrétiennes pour tous les jours du mois (7 rééd. ; trad. italienne). Pour ses congréganistes encore mais aussi pour tous, il composa Les véritables motifs de confiance que doivent avoir les fidèles dans la protection de la Sainte Vierge (1711 ; plusieurs rééd. aux 18e et 19e siècles), Réflexions sur les obstacles et les moyens du salut (1712 ; plusieurs rééd., par exemple, à Douai, 1735, « à l'usage de la Mission ») et les Vérités et pratiques chrétiennes avec des exemples et des réflexions (1726, 1737, 1747). Ces ouvrages présentent une doctrine théologique solide et insistent sur la pratique de la vie chrétienne. P. Leclerc a publié le plus souvent sous l'anonymat. Le Pensez-y bien ou réflexions sur les quatre fins dernières (Paris, 1696) est-il de lui ? Certains bibliographes le lui attribuent. Or, Paul de Barry a publié à Lyon en 1645 un Pensez-y bien ou moyen court, facile et assuré de se sauver, réédité plusieurs fois jusqu'à la fin du 17e siècle. Mais, tandis que paraît en 1711 un Nouveau pensez-y bien ou moyen court… avec des figures et des stances sur les dernières fins de l'homme (1711 ; 4e éd., Nancy, 1780), le succès du Pensez-y bien ou réflexions sur les quatre fins dernières, avec ou sans le nom de Barry, ne cesse d'augmenter. Le Catalogue de la bibliothèque...

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