Auteur : Guy OURY.
 
Tome 9 - Colonne 467
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Titre de l'article : LE CONTAT (JÉRÔME-JOACHIM), bénédictin, 1607-1690.
Début de l'article :
— Jérôme Le Contat a laissé la réputation d'un des plus saints prieurs de la congrégation de Saint-Maur. Originaire d'Éclaron, près de Saint-Dizier (Haute-Marne), alors au diocèse de Châlons-sur-Marne, élevé par les jésuites de Châlons, il achevait sa philosophie 468 à Reims quand il se sentit attiré par la vie bénédictine en participant aux offices de l'abbaye Saint-Remi. Athanase de Mongin lui inculqua l'amour de l'observance. Ayant fait profession le 22 novembre 1628, il commença, en 1636, une carrière de prieur et de visiteur qui le mit successivement à la tête des plus importants monastères de la congrégation. Il ne fut relevé de charge qu'à l'âge de quatre-vingts ans, bien qu'il l'ait demandé dès 1672. On loue la solidité et la robustesse de son jugement, son zèle pour les observances, son égalité d'âme, sa bonté pour les religieux, son austérité personnelle et sa fermeté dans le gouvernement. Il mena une vie très unie, éloignée du monde, pratiquant ce qu'il enseignait. Il mourut, au choeur, à l'abbaye de Bourgueil, le 14 novembre 1690. Son oeuvre écrite est importante ; elle est restée en partie manuscrite. 1) Méditations pour la retraite des dix jours pour les supérieurs (Rennes, 1653 ; Paris, 1668 ; trad. latine par Franz Mezger : Dioptra Politices religiosae, Salzbourg, 1694). — 2) L'image du supérieur accompli dans la personne de saint Benoît (Tours, 1656). — 3) Méditations pour la retraite des dix jours pour les religieux (Rennes), réimprimé sous les titres : Exercices spirituels propres aux religieux pendant la retraite… (Paris, 1664 ;… pour les religieux et religieuses.., 3e éd., 1703) ; trad. latine, Salzbourg, 1695, par Mezger ; trad. allemande, Augsbourg, 1734, par W. Kobolt, de l'abbaye de Weingarten. A noter, en tête des Méditations, un Traité préambulaire de la retraite spirituelle (p. VIII-XCIV). — 4) Conférences ou exhortations monastiques pour tous les dimanches de l'année (Paris et Tours, 1671 ; Paris, 1696). Sont restées manuscrites : Méthode propre aux religieux bénédictins pour s'acquitter méritoirement de leurs exercices (Paris, Bibl. nat....

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