— Né à Arlon le 19 juin 1884 et mort à Liège le 16 octobre 1962, Martial Lekeux fut officier d'artillerie avant d'être franciscain en 1911 et prêtre en 1920. Après avoir publié des récits de guerre (par exemple, Mes cloîtres dans la tempête, Paris, 1922), la vie de sa soeur Marguerite (Maggy, 1925) et de nombreux articles dans la Revue des idées et des faits, il se consacra à la spirituaité, surtout franciscaine, et à l'hagiographie. Il écrivait avec brio et ferveur. 1) Litanies du 20e siècle au petit pauvre d'Assise (Bruges, 1937 ; éd. retouchée, J'ai crié vers Assise, Paris, 1959) ; Dans la lumière d'Assise (Bruxelles, 1950) ; François, qui es-tu ? (Paris, 1962) ; S. François et la vie religieuse, etc. Il dirigea la collection « Caritas », destinée à recueillir des oeuvres spirituelles d'inspiration franciscaine ; il traduisit la Théologie mystique (1669) de Boniface Maes (Paris, 1926) et préfaça La voie d'amour (1623) de Séverin Rubéric (Paris, 1927). 2) Il patronna également la collection « Les saints laïques » (Paris-Bruxelles, 1936-1939) et il y publia une Françoise Romaine, un Lucchesio, un Matt Talbot, une Zite. — Les saints du mariage (Paris, 1946) ; La petite soeur Céline (Clarisse, 1878-1897 ; Paris, 1949) ; Mère Jeanne de Neerinck, 1576-1648 (Paris, 1964) ; Mère Marie-Dominique, Clarisse (Bruxelles, 1964). Lekeux s'attacha surtout à faire connaître Édouard Poppe (1890-1924) en publiant ou en traduisant ses écrits (Entretiens sacerdotaux, 1935 ; Le secret de l'apostolat, 1948 ; Sous le regard de Dieu, 1967) et son itinéraire spirituel : La dure montée. Vie héroïque de l'abbé É. Poppe (Bruges-Paris, 1964). 3) Signalons enfin : Sainteté et bonne volonté (Courtrai, 1934) ; L'art de prier (Paris, 1957) ; Voie raccourcie de l'amour divin (Paris,...

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