Auteur : Jean-Robert ARMOGATHE.
Tome 9 - Colonne 566
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Titre de l'article : LE MAISTRE (ANTOINE), 1608-1658.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Spiritualité.
Vie.
infra). Destiné au barreau,
Port-Royal, 5
eéd., t. 1, Paris, 1866, p. 386). Sa vie de piété et d'austérité, son goût du silence et de la solitude, loués par le jésuite R. Rapin (
Mémoires, t. 3, Paris, 1865, p. 26-27), font l'admiration de tous et lui valent, avec la confiance que lui portait Saint-Cyran, une grande autorité morale sur les autres « Solitaires ». Il revoit les traductions d'Arnauld d'Andilly et il aide G. Hermant (cf DS, t. 7, col. 311-315) pour ses
Vies des saints des premiers siècles; il traduit divers textes des Pères et collabore au
Nouveau Testamentde Mons. Enfin il s'occupe des Petites Écoles, où il a pour élèves du Fossé (DS, t. 3, col. 1750-1755) et Racine ; à la dispersion des Écoles et pendant les poursuites contre Port-Royal, il est interrogé longuement par J.-M. de Laubardemont, maître des requêtes, à qui il répond avec beaucoup d'à-propos et une pointe de mépris. Il meurt le 4 novembre 1658, à Port-Royal des Champs, usé par le travail et les austérités, après avoir accepté de se mettre sous la direction de son frère Sacy.
Spiritualité.
Vie de saint Jean Chrysostomede Godefroy Hermant, 1664) donne bien l'image spirituelle d'Antoine Le Maistre : homme éloquent, gloire du barreau, il ne cesse...
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