— Fils de Jean Lenglez et de Catherine Louffin, Maximilien, né à Arquennes, près de Nivelles, en 1590, entra chez les récollets de la province de Flandre. Il fut gardien à Farciennes en 1628 et 1643 et à Luxembourg en 1647, définiteur de la province de Flandre en 1637, fondateur du couvent de Fontaine-l'Évêque et ministre provincial en 1649. Il mourut à Lugano (Suisse), le 9 août 1651, au retour du chapitre général de Rome.
Il est l'auteur d'un ouvrage sur la Sainte Vierge pour laquelle il nourrissait une tendre dévotion : L'Escole de la Vierge Marie en laquelle elle enseigne l'art de l'aymer, servir et imiter ses vertus (Mons, 1636, 370 pages ; 2e édition, revue et augmentée, 1652, 694 pages, imprimée par la typographie des récollets à Namur). Selon plusieurs auteurs, ce livre est un traité des plus e leçon traite de la dévotion à saint Joseph et de l'esclavage marial, se référant à la tradition, notamment à saint Bonaventure ; 3) sur les vertus de la Vierge (troisième alphabet).
A. Pinchart, Biographies belges, dans Bulletin du bibliophile belge, t. 7, 1850, p. 460. — S. Dirks, Histoire littéraire… des frères mineurs… en Belgique, Anvers, 1885, p. 204. — F.-D. Doyen, Bibliographie namuroise, t. 1, Namur, 1887, p. 139, n. 187, et p. 215, n. 304. — P. Bergmans, dans Biographie nationale, t. 11, Bruxelles, 1890, col. 808-809. — E. De Seyn, Dictionnaire des écrivains belges, t. 2, Bruxelles, p. 1197. — M. Verjans, De liefdeslavernij van Maria en de leer van P. Maximilianus Lenglez, dans Franciscana, t. 5, 1950, p. 120-131.
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