— 1. Vie. — 2. Écrits.

1. Vie.

— Originaire de Paphlagonie et frotté de culture profane et religieuse, Léon se fit remarquer à Constantinople, dans la « grande Église » où il remplit pendant plusieurs années la charge primordiale de chartophylax. Partisan de l'hésychia, il eut à coeur de ne pas entrer en conflit avec le patriarche. 624 L'interpolateur de l'Histoire de Skylitzès (Michel de Devol), à qui nous devons ces traits, place sous le règne de Michel III (en 1036-1037) l'élévation de Léon au siège archiépiscopal de Bulgarie, établi depuis peu à Achrida (aujourd'hui Ohrid, en Macédoine yougoslave). Mais une source plus crédible, transmise par Nicétas Choniatès, attribue cette promotion à l'empereur Basile II (976-décembre 1025), sans doute à la fin de ce règne. Une notice épiscopale précise que Léon fut le premier byzantin à occuper ce siège en succession du bulgare Jean de Debar, et en fait le fondateur de la cathédrale Sainte-Sophie. « En Bulgarie, dit encore l'interpolateur de Skylitzès, Léon laissa de nombreux souvenirs de sa vertu ». Il mentionne la mort du prélat sous le règne de Théodora (11 janvier 1055-21 août 1056). Ioannis Scylitzae Synopsis historiarum, éd. I. Thurn, coll. Corpus fontium historiae byzantinae, Berlin, 1973, p. 400, 479. — Nicétas Choniatès, Θησαυρὸς τῆς ὀρθοδοξίας 24, PG 140, 156b, avec la correction de S. G. Mercati, dans Byzantinische Zeitschrift, t. 34, 1934, p. 350. H. Gelzer, Der Patriarchat von Achrida, Leipzig, 1902, p. 6 ; cf p. 8. — R. Ljubinković, L'Illyricum et la question romaine à la fin du Xe et au début du XIe.., dans La Chiesa greca in Italia dall' VIII al XVI secolo, Atti del Convegno storico interecclesiale (Bari, 1969), t. 3, Padoue, 1973, p. 961-963.

2. Écrits.

— Léon d'Achrida s'est rendu célèbre par sa Lettre envoyée à un évêque de Rome au sujet des azymes et des sabbats (printemps 1053). Poussé par...

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