Auteur : Quirino FERNANDEZ.
 
Tome 9 - Colonne 633
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LÉON (FRANÇOIS MADRID DE), augustin, 1581-vers 1622.
Début de l'article :
— Connu sous le nom de sa mère, Francisco de León fit profession chez les augustins de Tolède le 5 septembre 1598 ; son acte de profession porte qu'il avait dix-sept ans et qu'il était le fils de Fernando Madrid de Herrera et de Maria de León. Son principal ouvrage, la Privanza, composé en 1620-1621, permet de fixer sa naissance à Tolède en 1581 (p. 33, 353, 414). Maître en théologie, ses écrits le montrent très versé en Écriture sainte, dans la connaissance des auteurs anciens, des Pères de l'Église et aussi des contemporains, comme les jésuites Gabriel Vazquez † 1604, Francisco Suarez † 1617, Juan de Pineda † 1637 et les augustins Juan Marquez † 1621 et Augustin Antolinez † 1626. Il résidait donc dans des maisons de son ordre bien fournies en livres. Cependant, disait-il, « je n'enseigne pas la théologie, j'explique seulement l'Écriture » (Privanza, p. 515). En tout cas, Francisco fut un prédicateur renommé. En 1615, à Salamanque, le fils du vainqueur de Bréda, Augustin Spinola, encore étudiant et futur cardinal (1621), était un auditeur assidu de ses prédications ; la Privanza lui sera dédiée. En 1618, Francisco prêche le carême à Saragosse et chez des religieuses de Tolède à la fin de l'année (p. 310 et 207). En 1619, il fait imprimer à Séville deux sermons donnés à la cathédrale en l'honneur de l'Annonciation et de saint Herménégilde. Il prêcha dans les principales villes de Castille, d'Andalousie, d'Aragon et de Navarre. En dehors de ces deux sermons, Francisco publia la Privanza del hombre con Dios sobre el Parce mihi, Job 7 (Pampelune, 1622, 648 p.). Fruit de sa prédication, l'ouvrage peut être rangé parmi les livres spirituels. C'est un commentaire original de la prière de Job pleurant ses péchés. Divisé en huit parties qui exposent 634 les sens littéral et spirituel du texte, il est composé de vingt-neuf discours. Le thème central est la privauté ou la familiarité de l'homme avec Dieu, qui suppose l'amitié, l'intimité, l'union des pensées et des volontés. Ceci conduit l'auteur à traiter de la rénovation intérieure et de tout ce qui peut la favoriser ou permettre de la recouvrer. Francisco eut l'intention (p. 447) de publier un commentaire...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 2 pages.