— Né le 23 mai 1829 à Trinitapoli (Foggia), Giuseppe Leone est profès rédemptoriste en 1851, prêtre en 1854 ; il mourra le 9 août 1902 à Angri (Salerno). En 1923, commença son procès de béatification. De santé délicate, Leone exerça son apostolat surtout auprès des congrégations religieuses. N'ayant pas obtenu de se rendre dans la mission du Casanare en Colombie, il devint au royaume de Naples, dans la Campanie et les Pouilles, conseiller des évêques et inspirateur des fondatrices d'une dizaine de congrégations. Doué de charismes singuliers et d'un grand discernement, il guida aussi des chrétiens de toute condition, parmi lesquels Alphonse Fusco (1839-1903 ; Bibliotheca sanctorum, t. 5, Rome, 1964, col. 1323-1324), fondateur des soeurs Battistine, et Bartolo Longo (1841-1926 ; ibidem, t. 8, 1967, col. 96-99), qu'il aida dans la construction du sanctuaire marial de Pompei, dans la réalisation de divers instituts de charité et dans la fondation des filles du Rosaire, dont il composa les Règles. Sans partager la sentimentalité religieuse typique de l'Italie du sud, il fut l'animateur de réalisations sociales 671 pour le développement des classes les plus abandonnées. Pendant et après les événements du Risorgimento, il resta à l'écart de la politique. Son activité littéraire fut également intense. Il composa des cantiques populaires. Il entretint une vaste correspondance pour promouvoir le culte eucharistique et la dévotion à la Vierge et susciter des vocations. Il écrivit une vingtaine de livres de piété qui eurent un réel succès et furent traduits en espagnol et en français. Signalons : Delizie eucaristiche (Naples, 1877 ; 7 éd.). — La lampada eucaristica (Naples, 1885 ; 8 éd.). — La sposa del Crocifisso (Naples, 1886 ; 11 éd.). — Il balsamo dei cuori (Naples, 1880 ; 4 éd.). — Le bellezze del nome di Gesù (Naples, 1882). — Il tesoro delle anime (Naples, 1882), sur la prière. — La vita interiore del sacerdote (Valle di Pompei, 1893). — La suora della carità… Lettere spirituali (Valle di Pompei, 1894), etc. Dans ses écrits, c'est aux affections plus...

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