Auteur : Irénée NOYE.
 
Tome 9 - Colonne 681
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LEPIN (MARIUS), sulpicien, 1870-1952.
Début de l'article :
— Né à Saint-Laurent-de-Chamousset (Rhône) le 28 mars 1870, Marius Lepin fut ordonné prêtre à Lyon en 1893, reçu docteur en théologie en 1896, puis admis dans la compagnie de Saint-Sulpice (1898). D'abord professeur à Issy (1898-1902), il enseigna l'Écriture sainte au séminaire Saint-Irénée de Lyon de 1902 à 1940. Il mourut à Lyon le 11 août 1952, laissant une oeuvre imprimée très abondante dans les domaines de l'exégèse et de l'apologétique. Il avait surtout cherché à répondre aux modernistes au sujet du Christ et des origines chrétiennes, depuis son Jésus, Messie et Fils de Dieu (1904) jusqu'à Le Problème de Jésus (1936). Le Psautier logique (1937) commente les psaumes « pour le bréviaire et la piété ». Deux personnalités spirituelles, de qui M. Lepin avait personnellement beaucoup reçu, furent évoquées par lui anonymement : M. Lebas, supérieur de Saint-Sulpice, mort en 1904, dont il publia des instructions et des lettres (Paris, 1913), et La Révérende Mère Raphaël de Jésus, carmélite, née Marie-Élisabeth Ranchier, 1829-1914 (Lyon, 1929). La thèse de théologie de M. Lepin avait porté sur L'idée du sacrifice dans la religion chrétienne principalement d'après le P. de Condren et M. Olier (Paris-Lyon, 1897) ; c'était le premier travail important sur ce point central de la théologie et de la spiritualité de ces auteurs ; l'exposé dépassait parfois ces sources, en adoptant sur « la Vierge Marie, prêtre avec Jésus-Christ » les vues de la mère Deluil-Martiny (cf DS, t. 3, col. 786-788, avec les références aux ouvrages de R. Laurentin) ; il se terminait par une galerie des « âmes victimes » dans la tradition catholique. Avec plus de rigueur, l'auteur entreprit ensuite une vaste revue de la pensée théologique catholique sur le sacrifice eucharistique et en publia le résultat : L'idée du sacrifice de la messe d'après les théologiens depuis l'origine jusqu'à nos jours (Paris, 1926) : il y établissait le caractère traditionnel de l'idée du sacrifice-oblation et retouchait, en particulier, la présentation qu'il avait d'abord donnée des maîtres de « l'école française ». Le même culte du sacerdoce du Christ, qui l'avait...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 2 pages.