Auteur : Constantin BECKER.
 
Tome 9 - Colonne 686
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Titre de l'article : LERCHENFELDT (LÉONARD), jésuite, 1607-1674.
Début de l'article :
— Né le 11 août 1607 à Munich, Leonhard Lerchenfeldt fut reçu le 17 juillet 1623 dans la compagnie de Jésus. Ses études achevées, il enseigna la propédeutique philosophique et la philosophie morale. Il exerça la charge de recteur à Altötting (1647-1649), Landshut (1653-1656), Rottweil (1665-1666) et Hall, où il mourut le 1er juillet 1674. Pendant la guerre de Trente ans, il s'appliqua au ministère apostolique : confession, prédication, retraites selon les Exercices spirituels. En 1645, il publia anonymement à Ingolstadt un Horologium piarum actionum tam quotidianum quam hebdomadarium (rééd., Vienne, 1654 ; Ingolstadt, 1656 687 et 1677 ; 7e éd., Munich, 1730). Dès 1646, Lerchenfeldt en donnait une traduction allemande : Geistliches Uhr-Werk (rééd., Innsbruck, 1649). Lerchenfeldt édita ensuite un long commentaire des Exercices spirituels de saint Ignace : Exercitia spiritualia. Das ist geistliche Uebungen… nach Ausstheilung in die vier Wochen zu mehrerm Nutz für jedes Stands-Personen… (Ingolstadt, 1645, 830 p. ; rééd. en 1667, 1713, 1719 ; refonte, Ratisbonne, 1842). Puis l'auteur présenta un commentaire des Exercices de trente jours de façon plus didactique, sous forme de feuillets séparés de deux ou quatre pages, en trois séries de méditations et explications : 1) « pro diversitate temporum et conditione personarum » (« für jedes Stands-Personen », Ingolstadt, 1646) ; 2) « pro religiosis » (« auff die Ordenspersonen », 1647) ; 3) pour les frères coadjuteurs jésuites (1647). Ces trois séries furent rééditées à Munich en 1677 ; la deuxième fut traduite en latin (Munich, 1660 et 1713). Cet ouvrage suit, accommode et complète au goût du temps les Exercices ignatiens ; les méditations sont proposées selon le cheminement traditionnel des trois voies. Il est à remarquer que si les Exercitia de 1645 font de nombreux emprunts aux ouvrages classiques de Christian Mayer (Enchiridion industriarum, Cologne, 1634), d'Antoine Sucquet (Via vitae aeternae, Paris, 1620), de Luis de La Puente ou de Jean Busée, les méditations en feuilles citent exclusivement l'Écriture, mais abondamment. A signaler encore un autre petit ouvrage de méditations :

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