Auteur : Carlo CASTIGLIONI.
Tome 5 - Colonne 184
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Titre de l'article : FERRARI (ANDRÉ-CHARLES), cardinal-archevêque, 1850-1921.
Début de l'article :
— Né à Lalatta, diocèse de Parme, le 13 août 1850, André-Charles Ferrari fut ordonné prêtre en 1873. Il fut chargé de paroisse à Mariano et à Fornovo, puis nommé professeur et supérieur (1877) au grand séminaire de Parme. Pro-vicaire général en 1885, il est nommé évêque de Guastalla en 1890 et de Côme en 1891, finalement cardinal-archevêque de Milan en 1894. Après une longue et douloureuse maladie, il mourut le 2 février 1921, entouré de la vénération de sa ville épiscopale. La cause de béatification fut introduite en 1950 ; les procès canoniques sur la vie et les vertus ont été déposés.
Ferrari était particulièrement doué : zèle infatigable, chaude éloquence, manières affables et ouvertes, qui lui gagnèrent l'estime et l'affection ; il enthousiasmait les foules. Tous pouvaient l'approcher en audience privée ou dans les visites pastorales. Il fit quatre fois la visite de toutes les paroisses de son diocèse. La relation de ces visites est donnée dans ses lettres pastorales.
Pour renouveler la vie chrétienne, il organisa l'action catholique surtout auprès des jeunes, ce qui lui valut le nom de « cardinal des jeunes ». En toutes les paroisses il voulait qu'on ouvrît desoratori, pour recueillir les enfants les jours de fête. Il s'employa à rendre vie aux confréries du Saint-Sacrement ; il favorisa les syndicats ouvriers. L'enseignement de la doctrine chrétienne était, à ses yeux, la base de la formation. Aussi ne manquait-il jamais de rappeler la nécessité de fréquenter l'explication méthodique qui devait en être faite dans toutes les églises. Il encouragea les pèlerinages et il participa à ceux de Rome, Lourdes, la Terre sainte (1902). Très soumis au Saint-Siège, il en appliquait toutes les directives. Il tint à Milan un congrès eucharistique international (1895) et un congrès catholique national ; il tint également trois synodes diocésains et un synode provincial (1906), à l'instar de saint Charles Borromée. Il ne fut pas exempt d'incompréhensions de la part des autorités civiles (1898) et même ecclésiastiques. On l'aurait volontiers accusé de trop de condescendance à l'égard du modernisme, alors que son orthodoxie était notoire. Benoît XV lui témoigna son admiration pour sa rectitude d'intention et sa magnanimité de coeur. Le nom du...
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