Auteur : Alphonse BOSSARD.
 
Tome 9 - Colonne 744
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Titre de l'article : LHOUMEAU (ANDRÉ-ANTONIN), montfortain, 1852-1920.
Début de l'article :
— Né le 9 août 1852 à La Mothe-Saint-Héraye (Deux-Sèvres), André-Antonin Lhoumeau fit ses études à l'école Saint-Charles de Niort et au petit séminaire de Montmorillon, avant d'entrer 745 en 1871 au grand séminaire de Poitiers. Prêtre le 18 septembre 1875, il fut nommé vicaire à Niort. Conseillé par Charles Gay (DS, t. 6, col. 159-171) et attiré par le Traité de la vraie Dévotion de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, il entra en 1884 au noviciat des montfortains (Schimmert, Pays-Bas), où il fit profession le 3 mai 1885. Après un stage de cinq ans à la résidence missionnaire d'Orléans, il fut envoyé en Angleterre pour jeter les bases des fondations des montfortains et des filles de la Sagesse, à Romsey (Hampshire). En 1893, rappelé à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), il dirige le noviciat des filles de la Sagesse. Conseiller général de la compagnie de Marie en 1896, il fonde en 1900 la revue « Le Règne de Jésus par Marie » pour faire connaître la doctrine spirituelle et les oeuvres de Montfort. Le 22 avril 1903, il est élu supérieur général de la compagnie de Marie et des filles de la Sagesse, charge qu'il exerça jusqu'au 28 avril 1919. En 1908, il lance « La Revue des Prêtres de Marie », après avoir composé en grande partie leur manuel (Saint-Laurent, 1907). Il meurt le 10 août 1920 à Saint-Laurent. Esprit brillant et cultivé, musicien et musicologue de renom (il fut un temps le collaborateur de dom Pothier et publia plusieurs études sur le chant grégorien et des recueils de cantiques), Lhoumeau, écrivain spirituel, se rattache à Charles Gay. Si ses auteurs préférés sont Thomas d'Aquin (cf son opuscule Les actes de l'oraison d'après saint Thomas, Saint-Laurent, 1913), François de Sales, Thérèse d'Avila et F. W. Faber, il s'est donné pour tâche d'expliquer en profondeur et de mieux faire connaître la spiritualité mariale de Montfort. Sans parler de ses articles dans les revues qu'il a fondées, son oeuvre principale reste La vie spirituelle à l'école de saint Louis-Marie Grignion de Montfort (Paris, 1902, 6e éd., Bruges-Paris, 1954 ; trad. flamande, Louvain, 1943). L'intérêt de l'ouvrage est moins dans la nouveauté d'une doctrine bien connue depuis la...

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