Auteur : Thomas CORBISHLEY.
 
Tome 9 - Colonne 840
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LIDDON (HENRY PARRY), prédicateur anglican, 1829-1890.
Début de l'article :
— Né à Stoneham, dans le Hampshire, le 20 août 1829, Henry Liddon était l'aîné d'une famille de dix enfants. Après cinq années à King's College School, à Londres, il rejoignit Christ Church, à Oxford, en 1846 ; il y resta Student ou Fellow jusqu'à la fin de sa vie. Prêtre en 1853, il quitta Oxford pour devenir vicaire à Wantage, dans le Berkshire ; puis il fut nommé sous-principal du collège théologique, nouvellement fondé à Cuddesdon, à l'extérieur d'Oxford, par Samuel Wilberforce, évêque d'Oxford. Il regagna Oxford, en 1859, comme sous-principal de St. Edmund Hall ; il occupa ce poste trois ans. En 1864, W.K. Hamilton, évêque de Salisbury, le nomma chapelain-examinateur et prébendier ou chanoine de sa cathédrale. En 1870, Liddon devint chanoine de St. Paul et professeur d'exégèse à Oxford. Outre son enseignement à Christ Church, il fut nommé prédicateur officiel de l'université pour les années 1863, 1870, 1877 et 1884. En union avec E.B. Pusey et le « mouvement d'Oxford », il lutta avec énergie pour le maintien et le développement des principes catholiques dans l'Église d'Angleterre. A la mort de Pusey, en 1882, il renonça à sa chaire de professeur et commença aussitôt à rassembler des matériaux pour une vie de Pusey ; mais il ne vécut pas assez pour la publier. Les trois premiers volumes sont substantiellement de lui ; le quatrième est l'oeuvre de ses éditeurs. Il s'intéressa toujours aux Églises orientales, voyageant au Proche-Orient et en Russie. Il garda aussi des relations étroites avec les vieux-catholiques et fut ami personnel de J.J. Döllinger. Il prit part, en 1874 et 1875, aux conférences de Bonn, qui promouvaient l'union des Églises qui gardaient le christianisme historique. 841 Il mourut à Weston-super-Mare, le 9 septembre 1890 et fut enseveli dans la cathédrale St. Paul. Les deux traits marquants de la spiritualité de Liddon furent son attachement profond au culte traditionnel de l'Église (il lutta avec vigueur contre l'idée de retirer du Prayer Book le symbole de saint Athanase ou de lui faire subir quelque amputation), et sa défense intransigeante du catholicisme traditionnel dans les domaines de la doctrine et de la critique biblique. Il fut fort troublé, en 1889, par Lux Mundi, « ensemble...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 3 pages.