Auteur : Albert SIEGMUND.
 
Tome 9 - Colonne 854
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Titre de l'article : LINDEMAYR (MAUR), bénédictin, 1723-1783.
Début de l'article :
— Gaétan Lindemayr naquit le 29 septembre 1723 à Neukirchen près de Lambach (le service paroissial était assuré par le monastère des bénédictins). Il fit ses études secondaires chez les jésuites de Linz et entra au monastère de Lambach pendant l'abbatiat d'Amand Schickmayr (1746-1794) ; profès sous le nom de Maur, en septembre 1747, il célébra sa messe de prémices en octobre 1749 ; depuis novembre 1748, il suivait les cours de théologie à l'université bénédictine de Salzbourg. Comme missionnaire à Aichkirchen, filiale de Neukirchen, il ramena de nombreux protestants à l'Église. De juin 1754 à mai 1759, il fut prieur et maître des novices, puis, juqu'à sa mort, le 19 juillet 1783, vicaire à Neukirchen, son village natal. Dom Amand fit placer sur son tombeau une inscription qui célébrait le premier poète en langue dialectale de haute Autriche. Comme poète dialectal, Lindemayr est unique en son genre. Par ailleurs il est plus apologiste que théologien. Sa seule oeuvre apologétique qui soit de plus grande portée (Die grossen Merkmale…) fait surtout le procès des libres-penseurs français, Voltaire, La Mettrie et autres ; elle réfute plusieurs oeuvres anonymes avec franchise et habileté (à partir de la Bible, des Pères et d'auteurs anciens). Il fut aussi un prédicateur qu'on aimait écouter. Il avait même formé le projet d'écrire un manuel d'éloquence religieuse, mais ne l'a pas réalisé. 1) Œuvres apologétiques et oratoires. — Die grossen Merkmale der Gottheit Jesu in seinen Wunderwerken, in seinem Kreuzestode und in seiner Kirchenstiftung (Augsbourg-Innsbruck, 1767). — Fastenpostille oder buchstäbliche und sittliche Erklärungen über die hl. Fastenevangelien (2 vol., Augsbourg, 1777). — Predigten auf alle Sonn- und Festtage des ganzen Jahres (3 vol., Augsbourg, 1777). 2) Ses premiers essais poétiques sont des traductions de psaumes : Der singende Büsser oder die Busspsalmen (Augsbourg, 1768), et Der achte Psalm Davids (Linz) ; beaucoup de ses poèmes sont inédits (mss en diverses bibliothèques). 3) Lindemayr traduisit en allemand le Il Cuore a Dio (Gênes, 1695) de Maximilien Deza † 1704 (cf DS, t. 3, col. 797-798) : Das Herz zu Gott (Linz, 1758), en y ajoutant...

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