Auteur : Gaston CARRIÈRE.
 
Tome 5 - Colonne 15
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Titre de l'article : FABRE (JOSEPH), oblat de Marie, 1824-1892.
Début de l'article :
— Joseph Fabre est né à Cuges, près Marseille, le 14 novembre 1824. Après l'obtention du baccalauréat en philosophie au lycée de Marseille, il suivit les cours de médecine durant quelques mois, lorsqu'à l'automne de 1842 il décida d'entrer au grand séminaire de Marseille, dirigé par les oblats de Marie-Immaculée. En février 1844, il se rendait au noviciat des oblats à Notre-Dame de l'Osier (Grenoble), où il faisait profession le 17 février 1845. Ordonné prêtre le 29 mai 1847, Mgr Joseph-Eugène de Mazenod lui confia l'enseignement du dogme 16 et de la morale au séminaire de Marseille, où il devint directeur de l'institution en 1852, puis supérieur en 1854. En 1850, le chapitre général l'élisait procureur général et, à la mort du fondateur, il était appelé, le 5 décembre 1861, à la charge de supérieur général qu'il occupa jusqu'à sa mort (26 octobre 1892). Fidèle collaborateur de Mazenod durant dix-sept ans, il apprit l'art du gouvernement et de l'administration et se fit remarquer par son discernement, son esprit de prévoyance et sa fermeté de décision. Dans sa charge de supérieur général, il manifesta une grande fidélité à l'esprit de son prédécesseur, se montra un homme d'ordre et de méthode, capable de démêler les situations les plus embrouillées. Il eut à supporter les lois persécutrices de 1880 et à subir plusieurs expulsions. Il travailla également à l'affermissement de la congrégation dans les divers pays où elle était répandue. Alors que les oblats ne comptaient que 452 membres en 1867, ils atteignaient 1211 à la mort de Fabre et la congrégation s'était établie en Hollande, en Italie et en Espagne, tandis que, hors d'Europe, elle comptait une nouvelle province aux États-Unis et sept nouveaux vicariats apostoliques en Amérique, en Afrique et en Asie. Au nombre des oeuvres de Fabre, mentionnons deux traités, sans originalité, Tractatus de vera Christi Ecclesia (1853) et Tractatus de Religione revelata maxime christiana (1852). Directeur général des soeurs de la Sainte-Famille de Bordeaux, il y prêchait souvent les retraites, au cours desquelles il prenait la vocation religieuse comme thème habituel de ses instructions. Les religieuses ont recueilli ses prédications dans Instructions pour les retraites...

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