— Par ses écrits nous savons que Gabriel Lopez était de la province de Castille, ancien professeur de théologie et qualificateur de l'Inquisition. Il faut probablement l'identifier avec Gabriel Lopez, originaire d'Ocaña et supérieur des minimes du couvent de la Vitoria, à Madrid (cf L. de Montoya, Crónica general… de los Mínimos, Madrid, 1619, p. 373). N. Antonio le fait mourir vers 1645 ; mais la date doit être plus tardive, car les approbations de la seconde édition de la Teología mística le donnent pour vivant en 1651. Il publia 1° Teología mística, unión y junta de la alma con Dios en este destierro por medio de la oración de contemplación en vista sencilla de fe (Madrid, 1641). — Gerardo (infra) pense que, mis à part le premier traité qui serait de Navarro (encore qu'une bonne partie de la doctrine pourrait être un résumé de celle de Quiroga) et le dixième, Breve compendio de la eminentísima perfección cristiana (cf DS, t. 6, col. 53-64), le reste serait emprunté avec des aménagements plus ou moins grands au carme José de Jésus Maria (Quiroga). La seconde édition, augmentée par l'auteur et parue à Madrid, en 1651, ajoute dix-huit chapitres (4 au traité 1, 3 au tr. 5, 3 au tr. 6, 4 au tr. 7 et 4 au tr. 9). 2° El prelado religioso y súbdito celoso de su religión (Madrid, 1651). L'ouvrage comprend trois traités : le premier concerne les sujets fervents qui, pour ce motif, sont persécutés ; le second, ceux qui sont cause de relâchement, et des supérieurs qui en sont les premiers et les plus coupables ; le troisième, les sujets fervents qui vivent désolés et abattus : c'est un art de consoler ceux qui sont dans la tristesse. 3° Sagrado combite del sandísimo Sacramento del Altar (Madrid, 1618). Il comprend trois livres : 1) sur l'excellence du Saint-Sacrement, le respect qu'on lui doit, ce qui entretient ce respect ou l'amoindrit ; 2) sur les dispositions requises pour recevoir le Corps du Christ et sur ses effets généraux ; 3) sur ses effets particuliers. L'auteur se nomme simplement Gabriel Lopez ; nous croyons qu'il s'agit de Lopez Navarro (N. Antonio pose la question) ; tous les deux sont des castillans et anciens professeurs de...

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