Auteur : Paul AUVRAY.
Tome 9 - Colonne 1012
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Titre de l'article : LORIOT (JULIEN), voratorien, 1633-1715.
Début de l'article :
— Né à Laval en 1633, entré à l'Oratoire le 11 juillet 1654, Julien Loriot s'adonna à la prédication ; il fut rattaché aux maisons de Notre-Dame de Grâces en Forez, d'Orléans, de Saint-Paul-aux-Bois, pour s'établir finalement à Paris (1684) et s'occuper de l'édition de ses oeuvres. Il mourut le 17 février 1715. Ses oeuvres oratoires (publiées à Paris) forment une vingtaine de volumes, dont le succès s'affirma jusqu'au milieu du 19esiècle.
Sermons sur les plus importantes matières de la morale chrétienne à l'usage de ceux qui s'appliquent aux missions et qui travaillent dans les paroisses, 7 vol., 1695 (une dizaine d'éditions ; la dernière parut dans les
Orateurs sacrésde Migne, vol. 31, Paris, 1853) ; —
Sermons des fêtes des saints, 2 vol., 1700 ; rééd., 1702 ; —
Sermons sur les mystères de Notre-Seigneur, 2 vol., 1700 (4
eéd., 1712) ; —
Sermons sur les mystères de la Sainte Vierge, 1700 (4
eéd., 1712) ; —
Sermons pour l'octave du Saint-Sacrement, 1700 ; rééd., 1702 ; —
Sermons pour tous les dimanches de l'année(3 vol., 1701) et
Sermons sur les épîtres de tous les dimanches de l'année(3 vol., 1713, 1737) ; des bibliographes signalent ces deux derniers titres, mais il s'agit peut-être du même ouvrage. Après avoir dit, dans l'avertissement au premier volume, que ses sermons ont été faits « pour les petites villes et les paroisses de campagne qui ont besoin d'instructions plus populaires », Loriot explique ses emprunts à Jean Lejeune († 1672 ; cf DS, t. 9, col. 562) : « Très loin de s'en croire coupable, on craint même de l'être de ce qu'on n'en a pas pris davantage, à cause de cet esprit d'onction et de piété tout extraordinaire qui est répandu dans ses ouvrages ». Plusieurs éditions portent en sous-titre « ou l'Aveugle mis en meilleur ordre ». L'apport personnel de Loriot dépasse une « mise en ordre » ou un rajeunissement du style : il abrège et transforme souvent Lejeune. S'il ne l'avait proclamée lui-même, les historiens auraient moins insisté sur cette dépendance. On doit encore à Loriot des...
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