Auteur : James HOGG.
 
Tome 9 - Colonne 1034
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Titre de l'article : LOUBER (LAUBER, LAUWBER, LÖBER, LUBER ; JACQUES), chartreux, 1440-1513.
Début de l'article :
— D'après une note du Manuale qu'il compila en 1505, Jacques Louber naquit le 17 octobre 1440. Sa famille faisait partie de la noblesse de Lindau, près de Constance, mais, à part l'attestation du calendrier de la chartreuse d'Ittingen, on ne trouve aucune trace de ses parents Ulrich † 1497 et Élisabeth † 1488 dans les documents de Lindau. Louber s'inscrivit à l'université de Bâle avant la Pentecôte 1466. Attaché à l'école nominaliste, il obtint les titres de bachelier (1467) et de maître ès arts (1470). Il est licencié en droit en 1475 (uniquement en droit canon, semble-t-il, bien que des documents contemporains le disent « decretorum doctor » ou « juris utriusque doctor »). L'université de Bâle garde plusieurs de ses livres de cours, dont certains annotés de sa main. Louber est recteur de son université du 18 octobre 1476 au 30 avril 1477. A l'Épiphanie 1477, il décide de s'engager dans la vie religieuse, fait voeu de chasteté le lendemain et entre à la chartreuse de Bâle le 5 mai. Par dispense spéciale, il fait sa profession le 17 novembre de la même année ; il semble qu'il ait été ordonné prêtre le 31 mai 1477, pendant son noviciat ; sa première messe est mentionnée le 25 juillet. Le 25 mai 1480, Louber remplaça Henri Arnold, son ami, dans la charge de prieur ; il gouverna la chartreuse de Bâle pendant vingt-deux ans et fut plusieurs fois visiteur de la province du Rhin (1484-1485, 1486-1495, 1499-1502). Bon administrateur, il attira des donations substantielles, procéda à d'importantes constructions, accrut le nombre des cellules. Il augmenta la bibliothèque de plus de douze cents volumes, dont un bon nombre proviennent de Jean Heynlin de Lapide (DS, t. 7, col. 435-437), entré à la chartreuse de Bâle. Des conflits philosophiques entre nominalistes et réalistes troublèrent la paix du monastère. Louber se signala par sa fidélité à l'observance religieuse. Il rédigea un Obsequiale (Bâle, Université, ms A X, 121) qui contient aussi les cérémonies pour la réception des novices, et un Ordinarium pro officio sacristae (ms A IX, 6) qui offre des textes pour certaines messes et un répertoire des ouvrages d'Henri Arnold (DS, t. 1, col. 892-893). Le ms A XI, 73 (1496/97), conserve un De officiis Dyaconatus et...

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