Auteur : Quirino FERNANDEZ.
 
Tome 9 - Colonne 1036
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LOUIS DE ALARCON, augustin, † après 1554.
Début de l'article :
— Les chroniqueurs et historiens augustins ont gardé sur Luis de Alarcon, augustin espagnol de la première moitié du 16e siècle, un silence qui étonne, bien qu'il ait écrit « un livre mystique qui, par son esprit et sa qualité littéraire, notamment en ce qui concerne la langue, peut être égalé aux meilleurs de son temps » (J. Catalina Garcia, Ensayo de una tipografía compiutense, n. 216). D. Gutierrez a donné quelques renseignements puisés dans les registres de la curie généralice. En novembre 1539, le supérieur général Jérôme Seripando agrégea Luis de Alarcon à la province d'Apulie, où il vivait depuis longtemps et où il avait été supérieur du couvent de Lucera ; en août 1540, il obtint l'autorisation de se rendre à la cour de l'empereur Charles Quint ou de regagner sa province en Espagne. Alarcon se rendit d'abord à Bruxelles, où il présenta à l'empereur un mémoire sur la réforme de l'ordre en Espagne. Il était en Espagne au printemps de 1541. Dix ans plus tard, le nouveau supérieur général, Cristoforo da Padova, lui accorda à nouveau permission de retourner en Espagne. Alarcon présenta un second mémoire de réforme au cardinal protecteur Marcel Cervini, futur Marcel II, auquel le supérieur répondit le 28 janvier 1552. La dernière fois que son nom paraît dans les registres, le 24 août 1554, il résidait en Espagne. Il dut mourir peu après. Ces hautes relations comme l'élégance naturelle de ses écrits font désirer de connaître davantage sa personne et sa vie. Ces écrits font en effet écho aux questions brûlantes dans l'Espagne du 16e siècle : Luis de Alarcon est un partisan décidé de la réforme intérieure de son ordre, de l'oraison mentale et de l'utilisation de la langue vulgaire dans les ouvrages de spiritualité et la lecture de la Bible. Il publia un Camino del cielo en que se demuestra como se busca y halla Dios de todo corazón christiano, y se declara la maldad y ceguedad deste mundo (Alcala de Henares, 1547 ; Grenade, 1550) ; A.C. Vega le réédita, Camino del cielo y de la maldad y ceguedad del mundo (Barcelone, 1959). L'auteur laisse entendre qu'il s'agit d'un livre où l'on vise à approfondir la démarche augustinienne de l'ascension de l'homme vers Dieu :...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 5 pages.