Auteur : Manuel RUIZ JURADO.
Tome 9 - Colonne 1101
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Titre de l'article : LOYOLA (JEAN DE), jésuite, 1686-1762.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
Vie.
sociusdu recteur et maître des novices de Villagarcia, cinq ans instructeur du « troisième an » au collège Saint-Ignace de Valladolid ; il enseigna deux ans la grammaire, deux ans la philosophie au collège Saint-Ambroise de Valladolid, puis trois ans la théologie à Ségovie. A la fin de sa vie, il fut appliqué aux ministères et fut confesseur au collège Saint-Ignace de Valladolid. Il mourut dans cette ville, au collège Saint-Ambroise, le 16 mars 1762. Sa notice nécrologique, rédigée par Eugenio de Colmenares, recteur de Saint-Ambroise, souligne quelques traits de sa physionomie spirituelle : de bon exemple, plein de zèle, homme de paix, guide spirituel recherché par des gens de toutes les classes sociales. Note caractéristique, bien qu'assez courante en ce temps, Loyola s'attache à la pensée de la mort dès son noviciat : « Il s'y préparait tous les jours ». Sa pauvreté était remarquable : « il ne gardait pas même pour son usage ce qui est normal selon la pauvreté religieuse ». Mortifié, humble, laborieux, dévoué, consolateur des affligés, ce fut « un vrai jésuite, appliqué à poursuivre lui-même les vertus et à les promouvoir chez les autres ». Juan de Loyola est entré dans l'histoire de la spiritualité pour avoir été le directeur spirituel le plus marquant et le plus habituel de Bernardo de Hoyos (DS, t. 7, col. 831-834) et pour avoir, avec Hoyos, Pierre de Calatayud (t. 2, col. 17-18) et Augustin de Cardaveraz † 1770, diffusé et enraciné en Espagne la dévotion au Coeur de Jésus (t. 4, col. 1182). De plus, l'amitié spirituelle et l'influence réciproque de ces quatre jésuites est un cas intéressant dans l'histoire spirituelle.
Œuvres.
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