Auteur : Ludovico SAGGI.
 
Tome 9 - Colonne 1126
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : LUCCHESI (JEAN-DOMINIQUE), carme, 1652-1714.
Début de l'article :
— Né à Pescaglia (diocèse de Lucques) le 18 mai 1652, Gian Domenico Lucchesi entra chez les carmes de la congrégation de Mantoue le 1er février 1670. Il revêtit l'habit à Lucques le 24 de ce mois et fut envoyé à Ferrare où il commença son noviciat le 4 mars. Il demeura à Ferrare jusqu'à son ordination sacerdotale, puis fut envoyé à Viterbe, où il arriva le 22 juin 1676. C'est là qu'il demeura désormais. Il exerça les fonctions de sacriste, de maître des novices et, durant six ans, celle de sous-prieur. Ses nombreuses pénitences amenèrent la phtisie, dont il mourut le 18 mars 1714. Enseveli dans l'église du couvent de Viterbe, son corps fut transféré le 2 mars 1908 en l'église romaine de Santa Maria in Traspontina. Trois ans après sa mort le procès informatif commença à Viterbe et à Lucques ; 1127 le procès apostolique fut amorcé le 13 février 1734. La cause, interrompue en 1737, fut reprise en 1907, puis « dilata » le 11 novembre 1913. Les documents soulignent chez Lucchesi le zèle pour le ministère de la confession et pour l'enseignement de la doctrine, comme aussi sa grande charité. Animé par une intense vie d'union à Dieu, il fut un guide spirituel de valeur. Il a laissé quelques opuscules ascétiques, faits d'extraits d'ouvrages spirituels. Sa vraie pensée est perceptible dans ses lettres de direction, adressées pour la plupart à des religieuses de Viterbe et dont cinquante ont été publiées par le biographe de Lucchesi, G. D. Controni. Elles conseillent les moyens habituels et classiques de la vie spirituelle, en vue de correspondre aux bienfaits de Dieu, d'« être bien avec lui », de vivre en sa présence et dans sa joie. Lucchesi ne décourage jamais, il recommande souvent de garder son âme dans la paix : « Même si l'on tombait en des fautes très graves il faudrait avoir recours à Dieu, chercher son repos en lui seul… Le propre du démon est de susciter la défiance à l'égard de Dieu, d'amener à ne plus le regarder comme un Père aimant ». On rapporte que Lucchesi avait coutume de répéter qu'une goutte du sang du Christ vaut plus pour acquérir le paradis que tous nos péchés pour nous mériter l'enfer. Rome, Archivio generale dei carmelitani, Post. IV. JL. 1, 2, 3, 6 (Procès informatif de Viterbe du 18

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 2 pages.