— 1. Non mystiques. — 2. D'ordre mystique. — Nous avons ici en vue les phénomènes lumineux constatés par des témoins chez certains saints et mystiques. Ils sont généralement regardés comme des phénomènes « transcendants », foncièrement différents par leur origine, leur nature et leurs effets, des phénomènes analogues d'ordre « naturel » ou « préternaturel ». La luminosité en question est, en réalité, un phénomène lié, comme une conséquence, à des moments de ferveur, notamment d'ordre mystique, comme l'extase ; mais on la rencontre aussi hors de ce contexte et d'une manière stable chez des personnages d'une haute sainteté.

1. Luminosités non mystiques.

1° D'ORDRE NATUREL NORMAL.

— La zoologie et la botanique nous en offrent des exemples fort répandus : lucioles, protozoaires marins phosphorescents, polypes, poissons paarins doués d'organes luminescents, etc. Dans le monde végétal, certaines moisissures et algues. Ces phénomènes sont explicables par la science. On a observé que la photogénèse cellulaire suppose humidité, température favorable et oxygène, mais que la luminosité elle-même dépend du système nerveux (cf H. Bon, Medicina e religione, trad. mise à jour et augmentée par A. Alliney, Turin-Rome, 1948, p. 236).

2° D'ORDRE NATUREL PARANORMAL.

— Nous envisageons ici les phénomènes lumineux qui se produiraient lors d'expériences spirites. Il s'agit de sortes de feux follets se dégageant à faible distance du médium. Le plus souvent, lorsque ces phénomènes ont eu lieu en présence d'observateurs critiques, des fraudes ont été décelées ; la semi-obscurité des séances les favorise. Si elle est avérée ou inexpliquée, cette luminosité médiumnique doit être distinguée aussi bien de la luminosité naturelle normale que des phénomènes constatés chez certains saints : ce n'est pas le corps du médium lui-même qu'elle rend lumineux (cf H. Bon, ibidem).

3° D'ORDRE DIABOLIQUE.

— Par définition, des phénomènes lumineux d'origine diabolique seraient d'ordre naturel, quoique supérieur aux forces ordinaires de la nature humaine, mais non pas à...

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