Titre de l'article : LUQUET (JEAN-FÉLIX-ONÉSIME), prêtre des Missions Étrangères, évêque, 1810-1858.
Début de l'article :
— 1.
Vie. — 2.
Œuvres.
— Né à Langres le 17 juin 1810, Jean-Félix Luquet s'orienta d'abord vers l'architecture qu'il apprit durant six ans (1828-1834) et pratiqua quatre ans.
On lui doit la construction de trois églises dans le diocèse de Langres. Il fonda la Société historique et archéologique de Langres en 1836 et organisa la création du musée archéologique de la ville. Il publia un important travail :
Antiquités de Langres, Langres,
1199 1838. La même année, il entra au Séminaire Saint-Sulpice de Paris, y devint sous-diacre en 1841, puis entra au séminaire des Missions Étrangères de Paris, le 19 juillet 1841. Ordonné prêtre le 21 mai 1842, il partit le 21 décembre pour la mission de Pondichéry, où il arriva en juin 1843. Le vicaire apostolique, Clément Bonnand † 1861, y préparait pour janvier 1844 un synode ; le plan déjà fixé comportait trois questions : le clergé autochtone, la pastorale des chrétiens et l'évangélisation des non-chrétiens. Peu après le synode qu'il avait animé et dominé, Bonnand envoya Luquet présenter à Rome le travail accompli.
Par son talent, son entregent, le jeune missionnaire fit impression à Rome ; Grégoire XVI le nomma évêque d'Hésébon et coadjuteur de Mgr Bonnand, celui-ci disposait de collaborateurs remarquables, alors que Luquet ne connaissait ni les langues ni la psychologie de l'Inde, où il n'avait passé que treize mois, surtout dans un travail de secrétariat. Cette nomination provoqua des réactions assez vives en Inde, si bien que Bonnand conseilla à Luquet de rester quelque temps à Rome. Luquet fut nommé consulteur de la Congrégation
De propaganda fide ; il exerça une grande influence sur cette congrégation et au-dehors, sur plusieurs fondateurs de congrégations missionnaires en particulier. Quand Bonnand l'invita à revenir en Inde, Luquet consulta son médecin qui lui déconseilla ce départ ; il passa donc à Rome les quatorze dernières années de sa vie, jusqu'à sa mort en 1858.
— Luquet a publié vingt-huit volumes, cinq plaquettes et une quinzaine d'articles. Ses manuscrits inédits sont encore plus nombreux : trente volumes de notes, six de...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
3 pages.