Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 8 - Colonne 30
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Titre de l'article : JACQUES DE BÉNÉVENT, dominicain, † après 1271.
Début de l'article :
— Les biographes ont donné des notices généralement erronées au sujet de ce Iacopo da Benevento, soit qu'ils en distinguent deux vivant respectivement au 13e et au 14e siècles, soit surtout qu'ils n'en 31 considèrent qu'un seul ayant vécu au 14e siècle. Les anciens documents, comme le montre la notice de T. Kaeppeli, présentent trois mentions explicites d'un Iacopo da Benevento, dominicain du 13e siècle. Il apparaît pour la première fois en 1255 comme témoin d'un acte de donation à Gaète, puis comme socius du définiteur de sa province partant au chapitre général de Toulouse (1258), et enfin comme témoin dans un procès en 1271, à Viterbe. D'autre part, son contemporain Gérard du Frachet † 1271 parle deux fois de notre Iacopo (Vitae fratrum, éd. B.-M. Reichert, Louvain, 1896, p. 43 et 121). Les oeuvres de Iacopo sont conservées dans d'assez nombreux manuscrits. Deux d'entre elles concernent la prédication. Un recueil de Sermones de tempore et de sanctis a déjà été identifié dans une douzaine de manuscrits qui ne contiennent que l'une des deux parties de l'ensemble ; seul le ms Florence, Bibl. nazionale, cod. A. IV. 857, garde l'oeuvre en son entier ; d'autre part, les manuscrits présentent des textes notablement différents. Le Viridarium consolationis est un recueil d'autorités patristiques et médiévales divisé en cinq parties ; les deux premières traitent des vices et des péchés, les trois dernières des vertus nécessaires à la vie chrétienne selon la diversité des états de vie. D'assez nombreux manuscrits latins nous sont parvenus, dont le plus sérieux semble être celui de la bibliothèque d'Este de Modène (cod. Alfa N. 7. 22). Le Viridarium a été édité sous le nom de saint Bonaventure d'après un ms du Mont Cassin (dans Bibliotheca casinensis, t. 4, 1880, p. 263-315). Il a été traduit dès le 14e siècle sous les titres de Giardino di consolazione ou de Verziere di consolazione, et a été édité sous le premier de ces titres par F. Tassi (Florence, 1836). Il existe encore deux éditions incunables en castillan (Séville, 1497 et...

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