— Premier évêque de Nisibe, Jacques participe activement au concile de Nicée (325). Avec son disciple saint Éphrem, il soutient le siège des perses en 338, année de sa mort (cf DS, t. 4, col. 788).
Il n'a laissé aucun écrit, et c'est par erreur que gennade (De viris illustribus 1) et une version arménienne des Démonstrations d'Aphraate († vers 345 ; éd. N. Antonelli, Rome, 1755) lui ont attribué cette oeuvre et d'autres. Il en est, en effet, de même de la correspondance entre Jacques et l'évêque de Séleucie bar Aggai, de la collection de canons dits de Nicée ou des commentaires exégétiques qui lui ont été parfois attribués.
Sur cette question littéraire, voir P. Peeters, La légende de saint Jacques de Nisibe (éd. d'une Passio S. Iacobi Nisibis), dans Analecta bollandiana, t. 38, 1920, p. 285-373 ; A. Hausherr, art. APHRAATE, DS, t. 1, col. 751, et ARMÉNIE, col. 865-866. — P. Krüger, Jacob von Nisibis in syrischer und armenischer Ueberlieferung, dans Le Muséon, t. 81, 1968, p. 161-179.
E. Tisserant, DTC, t. 8, 1923, col. 292-295. — J.-M. Sauget, Bibliotheca sanctorum, t. 6, 1965, col. 411-412. — DS, t. 6, col. 929 (Panégyrique de Jacques par Grégoire de Narek).