Auteur : Paul BAILLY.
Tome 8 - Colonne 55
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Titre de l'article : JACQUES DE SAINT-DOMINIQUE, dominicain, 1617-1704.
Début de l'article :
— Jacques Charlemaison (ou Jacques-Charles Maison), né à Langres en novembre 1617, fit profession chez les frères prêcheurs le 10 août 1638 sous le nom de Jacques de Saint-Dominique.
Professeur de philosophie puis de théologie (1664) et, en même temps, sous-prieur à Langres, son zèle de l'observance le désigna au choix du maître général, Jean-Baptiste de Marinis, comme vicaire et commissaire général pour les maisons réformées de la province de France (1668). Il résida alors au noviciat du faubourg Saint-Germain à Paris où, à partir de 1676, il enseigna de nouveau la théologie. Affecté en 1683 au couvent de Rouen, il y mourut le 28 juillet 1704.
Jacques de Saint-Dominique participa aux controverses dogmatiques de l'époque et défendit les positions thomistes et probabilioristes dans divers ouvrages, latins ou français, assez oubliés aujourd'hui (liste complète dans J.-C. Didier, qui rectifie R. coulon, cités infra). Nous retiendrons ici : 1)
Méthode facile et efficace pour s'acquitter dignement des devoirs de la confrérie du S. Rosaire, et se faire par ce moien des amis pour le paradis(Langres, s. d ; 2
eéd. amendée, Paris, 1673). — 2)
Brevis animadversio in librum Ars
semper gaudendi(Paris, s d) d'Alphonse-Antoine de Sarasa s j, † 1667. — 3) Édition nouvelle et augmentée de l'
Abrégé des exercices spirituels de la vie chrestienne pour passer saintement les temps de l'avent, du carême et de l'octave du très saint Sacrement en faveur des personnes qui communient souvent(Rouen, 1687) de Jean de Sainte-Marie Réchac o p, † 1660. — 4)
La découverte de la manne cachée... avec la Résolution touchant la fréquente communion(Rouen, 1692). La première partie est un traité, dogmatique et spirituel, destiné à convaincre les « nouveaux convertis » non moins qu'à développer la ferveur des âmes consacrées à Dieu, comme les carmélites à qui le livre est dédié. Répondant ensuite à ceux qui demandent comment communier saintement et s'il est expédient de communier souvent, l'auteur insiste sur les fruits à tirer de la réception de l'eucharistie. J. Quétif et J. Échard,
Scriptores ordinis praedicatorum, t. 3, par R. Coulon, Paris, 1910, p. 49-52. —...
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