Titre de l'article : JANSSOONE (FRÉDÉRIC), franciscain, 1838-1916.
Début de l'article :
— 1.
Vie. — 2.
Écrits.
— Né le 19 novembre 1838, à Ghyvelde, village de la Flandre française, Frédéric était le treizième et dernier enfant d'un foyer, où il reçut une éducation foncièrement chrétienne. Il interrompit ses études, entreprises en vue du sacerdoce, pour subvenir aux besoins de sa mère devenue veuve, en travaillant pendant huit ans comme commis voyageur. Après la mort
155 de sa mère (5 mai 1861), il reprit ses études classiques ; en juin 1864, il entrait au noviciat des franciscains d'Amiens. Prêtre le 17 août 1870, il fut aumônier militaire pendant la guerre franco-allemande. Il gouverna ensuite le couvent de Bordeaux qu'il avait contribué à fonder. Envoyé en Terre sainte en 1876, il occupa, à partir de 1878, la charge de vicaire custodial. C'est en cette qualité qu'il vint au Canada pour recueillir des aumônes (1881-1882). Il devait en faire son pays d'adoption, en 1888. Son renom de sainteté n'y fit que grandir jusqu'à sa mort, survenue à Montréal le 4 août 1916. Outre son travail de commissaire de Terre sainte, il se dépensa, pendant quatorze ans (1888-1902), au sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap, voisin de Trois-Rivières, devenu en 1909 sanctuaire national. Le 22 juin 1888, il fut l'un des trois témoins du prodige des yeux ouverts de la statue de la Vierge du Cap. Son corps, transporté triomphalement de Montréal à Trois-Rivières, est inhumé dans une crypte-musée de la chapelle des franciscains. Sa cause de béatification est introduite.
— La note dominante de Fr. Janssoone fut l'apostolat. Rien ne fut étranger à son zèle d'apôtre : prédications, publications, confessions, sollicitude pour la Terre sainte, le tiers ordre franciscain, les pèlerinages, les oeuvres de charité. Un confrère qui a vécu dans son intimité, I.-M. Freudenreich, a dit de lui : « Ce n'était ni un grand savant, ni un brillant écrivain, ni un orateur puissant, et pourtant il a exercé un ascendant irrésistible sur les foules et remporté un prodigieux succès qu'expliquent seules la haute opinion qu'on avait conçue de sa sainteté, l'austérité de sa vie, sa bonté inépuisable et cette flamme d'amour divin dont il était embrasé et qui le...
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