— Né en Flandre, Jean l'Agneau fit ses études au couvent Saint-Jacques de Paris et prêcha ensuite avec succès. De cette période date un sermon de Noël, « Filius datus est nobis », prononcé à Paris en 1272. Cette même année, il fut élu prieur du couvent de Gand.

La Formula vitae cujuslibet christiani que Quétif attribue à notre auteur n'a pas été retrouvée.

257 Gérard de Frachet rapporte un des miracles du bienheureux et indique qu'il mourut en 1296 au couvent de Gand (Vitae fratrum ordinis praedicatorum, éd. B. M. Reichert, Louvain, 1896, p. 320).

Quétif-Échard, Scriptores ordinis praedicatorum, t. 1, Paris, 1719, p. 449 et 268. — Analecta bollandiana, t. 3, 1884, p. 209-211. — Année dominicaine ou Vies des saints.., nouv. éd., Décembre, t. 2, Lyon, 1909, p. 246-248 (10 décembre). — Bibliotheca sanctorum, t. 6, Rome, 1965, col. 592-593.