Auteur : FRANÇOIS GRAFFIN.
 
Tome 8 - Colonne 284
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Titre de l'article : JEAN BAR APHTONYA, auteur syrien, † 537.
Début de l'article :

— Jean est ainsi appelé du nom de sa mère. Moine monophysite et abbé du monastère de Saint-Thomas de Séleucie sur l'Oronte, la persécution contre les monophysites le força, en 531, à s'en aller fonder avec ses moines un nouveau monastère à Quennesrè (nid d'aigles) sur l'Euphrate, en face d'Europus (Jérabis), qui devint un centre d'études grecques et bibliques où furent formés dans la suite nombre de savants et de patriarches monophysites. Il prit part au concile de Constantinople en 531. Il mourut le 4 novembre 537. On n'ose pas se fier à la biographie écrite par un de ses disciples (éd. F. Nau).

De ses oeuvres écrites en grec, on n'a que des fragments en version syriaque : quelques hymnes rangées à la suite des hymnes de Sévère d'Antioche dans la révision de Jacques d'Édesse (éd. Brooks) et une vingtaine de lignes de son commentaire du Cantique des cantiques (éd. Krüger).

F. Nau, Histoire de Jean bar Aphtonia, dans Revue de l'Orient chrétien, t. 7, 1902, p. 97-135. — E.W. Brooks, James of Edessa. The Hymns of Severus of Antioch and others, PO 7, p. 799-802. — P. Krüger, Johannes bar Aphtonia und die syrische Uebersetzung seines Kommentars zum Hohen Lied, dans Oriens christianus, t. 50, 1966, p. 61-71.

J.S. Assemani, Bibliotheca orientalis, t. 2, Rome, 1719, p. 54. — W. Wright, A short History of syriac Literature, 285 Londres, 1894, p. 84-85. — Littérature syriaque de R. Duval (Paris, 1907, p. 359) et de J.-B. Chabot (Paris, 1934, p. 73). — A. Baumstark (1922, p. 180, 185). — LTK (t. 5, 1960, col. 1006-1007). — Het christelijk Oosten en hereniging, t. 11, 1958-1959, p. 97-107.

FRANÇOIS GRAFFIN.

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